Pendant qu’un maladroit, poussant loin le bouchon,
Accusait ses amis d’aimer trop l’arbalète,
Une affiche capta mon attention, distraite
Un instant par la chute infecte d’un pigeon.
Par ce placard, en mots énormes, Maximin
– C’est le prénom de mon frangin – jetait l’opprobre
Sur le sport, le pastis, Sartre et les musiciens,
Lui-même convaincu qu’il les avait très propres.
Depuis je ne vais plus boulevard Exelmance ;
J’erre partout ici, sauf qu’on me croit au Louvre
À me lessiver l’œil, moi qui jamais ne l’ouvre
Que pour laisser jaillir un peu de ma semence !