Un cri dans la forêt noire
Faisant fuire faisans, furets
Et renards loin de la futaie
Eclaircissait le doux soir
Ecartant le doux murmure
Des feuilles descendues, sures
De se faire tapis moelleux
Aux sabots et pieds des fées
Le grand arbre était tombé
avec une grande fierté.
Le sol durcit par la pluie
Avait tué l'être de vie
Qui donnait sa liberté
Aux diables et diablotins
Aux anges et angevins.
Un siècle avait passé alors
Les feuilles n'étaient plus d'or
Le deuil d'une forêt est sort
Qui fait que tout le monde dort.
Sous le tronc de l'ancêtre pourri
Perfusait tout doucement
Un tout petit filet de vie
D'un éclat vert et brillant.
Il n'avait que trois feuilles
Une pour soulever la terre
Une pour enlever le deuil
Une pour le rôle de mère.
Un cri dans la forêt noire
Faisant venir furets et faisans
Au coeur de la futaie, enfants
De vie, grandissait le soir.
Un arbre roi était né
Et avec lui, la liberté.

Promenade
Débuté par TUPI, oct. 22 2007 08:46
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