Aube d’hiver
Tout doucement pareil à ce temps qui s’écoule
Toujours pareil toujours semblable au lendemain
J’ai mis un pied puis deux sur la toile du rêve
Un son pur de cristal et de roche fêlée
A percé les tympans de l’hiver qui s’éveille
Pareil au cri des cœurs que les hommes révèlent
Quand ils ont trop souffert pour croire aux lendemains
Toujours pareil et semblable à lui-même
Le temps qui ruisselait au mur de mon chagrin
Givre aux ailes des fleurs les larmes du matin