Dans un scintillement superbe à la douceur nacrée
Telles des perles offertes sans aucune rancune
S'y réfléchissaient sur la Terre une pensée solaire
Animée de désir et de passions lentes et entêtentes
Un miroir aux émotions pour le plaisir de plaire
Irisement de la vague lumineuse du firmament
Cette mer du ciel balayait dans le vent du soir
un parfum d'inconnu, de mystère, de serment
Plein les yeux, plein la tête, mélange de divin
Et d'humanité, étourdissait nos sens, notre réel
Le partage entre éclipse et symbole du rien.
Au loin, la ville tombait en morceaux d'humains
Reflets de bétons, de métal, de sang carmin
L'oubli avait une fois de trop repris la main.
Les leçons de l'avenir ne se construisent plus
Fierté animale de celui qui sait tout le temps
pour avoir le dernier mot, celui de trop, celui qui tue.
N.B: "Celui qui sait" du texte ne fait en aucun point référence à "CELUI QUI SAIT", ce poète à la plume, caresse érotique. Toute ressemblance est purement fortuite
