Combien as tu commis la terre sur tes épaules
Pour que commette l’amour ta face radieuse
Désormais la chute prévaut nos forces déclinent
Mais nous avons connu la joie d’être fort l’été
Et si la phrase s’éteint dans la brume des monts
La sueur longtemps nous a servi de lampe
Langue à langue dans l’effritement des plus grands textes
De l’année et l’abouchement des cruches d’eau aux cours
des fontaines combien le cœur s’éprend Si le vent
fut combustible vivant avant la lettre morte
L’humus partage un tel mutisme équivoque
Quand l’homme te prend il te sert dans sa paume
Il t’attache à ses lèvres jusqu’à mordre ta peau
Pour que l’écume en sorte comme un joli panache
Alain
http://www.mespoemes.net/recreation

Pomme
Débuté par recreation, oct. 23 2007 10:36
3 réponses à ce sujet