Prête un écart à mes clameurs
Que la moitié piétine
Comme une île de sources
Où l’enfant devient l’enfant
Bride et sublime.

Grandir
Débuté par F?lice, oct. 23 2007 10:23
6 réponses à ce sujet
#1
Posté 23 octobre 2007 - 10:23
#2
Posté 23 octobre 2007 - 10:35
Un très beau texte.
Spontanément, si tu le permets, avant d'aller me coucher, j'ai encore envie de te faire de grosses bises.
Spontanément, si tu le permets, avant d'aller me coucher, j'ai encore envie de te faire de grosses bises.
#3
Posté 24 octobre 2007 - 08:01
Un très beau texte.
Spontanément, si tu le permets, avant d'aller me coucher, j'ai encore envie de te faire de grosses bises.
Tant que c'est spontané... ;-)
Merci.
Jaguar.
#4
Posté 24 octobre 2007 - 03:40
Beaucoup de force en quelques mots...J'aime beaucoup.
#5
Posté 25 octobre 2007 - 07:51
Ténacité.
Force intérieure, combat caché sous des dehors de calme.
Des contraires qui s'opposent et veulent s'unir en même temps.
Coincidentia oppositorum.
Es tu toujours dans le combat ?
Quelque chose est né, il semble.
Une lueur à l'état d'étincelle ?
Une source à l'état de flaque humide dans l'herbe plus verte ?
Ou simplement
L'espoir d'un espoir.
Force intérieure, combat caché sous des dehors de calme.
Des contraires qui s'opposent et veulent s'unir en même temps.
Coincidentia oppositorum.
Es tu toujours dans le combat ?
Quelque chose est né, il semble.
Une lueur à l'état d'étincelle ?
Une source à l'état de flaque humide dans l'herbe plus verte ?
Ou simplement
L'espoir d'un espoir.
#6
Posté 25 octobre 2007 - 09:24
Prête un écart à mes clameurs
Que la moitié piétine
Comme une île de sources
Où l’enfant devient l’enfant
Bride et sublime.
Merci Carla. Ca fait plaisir de te voir là ! Revenir après un petit silence, comme un ressac.
Merci Jolie Fleur. Le combat ? Oui, toujours. Non, mais tu sais bien... mais j'apprends à ne plus en mettre partout quand je saigne. J'apprends à boiter...
Jaguar.
#7
Posté 26 octobre 2007 - 08:28
Quelquefois, quand les enfants grandissent, il arrive qu'ils boitent pendant quelques jours.
Ils disent :
"Maman, j'ai mal à la jambe"
La mère répond:
" Ce n'est rien, tu es en train de grandir."
Et c'est vrai. Quelques jours plus tard, le boitement a disparu.
Il y a un centimètre à rallonger au pantalon.
Je pense que dans la nuit, ils ont rêvé d'un ange.
Artemisia, Mère.
Ils disent :
"Maman, j'ai mal à la jambe"
La mère répond:
" Ce n'est rien, tu es en train de grandir."
Et c'est vrai. Quelques jours plus tard, le boitement a disparu.
Il y a un centimètre à rallonger au pantalon.
Je pense que dans la nuit, ils ont rêvé d'un ange.
Artemisia, Mère.