Reste un vertueux bien
Pâle et sauvage de ma réalité
S'est levé, aérien, comme une fumée
Le noir de mon existence jusque là enfermé
Un soleil de bel ouvrage lève un brouillard éphémère
Le sourire revient enfin après les pâles matins sans lendemain
Le coeur sonne la joie, sonne enfin le glas de l'entourbissement, de la grisaille
La tête se relève enfin, avec les yeux pour miroir des cieux, l'esprit qui s'ouvre avec force
Les mains agiles s'ouvrent et se ferment, pour reconstruire la maison de sa vie, la vie de son amour
L'escalier va grandissant, en spirale, en long, menant aux étages de cette tour qui ne penche plus, qui ne meurt plus
La reconquête de mon espace est ratifiée, le drapeau du bonheur monte en flèche et touche les étoiles, et les étoiles rient enfin
Je peux pleurer maintenant, j'ai survécu à ma fin, je peux chanter et danser aux sons de ma nature, gonfler à fond mes poumons, et respirer
c'est bête en prévisualisation ca rendait bien...