Un apprecu du verbe humain
C'est par endroits d'ébats,
avants rythmés intra-membres,
que les sèves s'émulsent en coeur,
sous l'écorce peaux finée de corps,
palpitants à la ronde lÃ
où rien n'est dirune mais:
Rameaux, bourgeons, racines et branchages,
enturbannés de chair et de sourires azurés
agrippent aux ventres les rebonds impalpables
d'humides voyages, en danses bleues,
mus par de rouges vents, sous-charnels,
qui échaudent en cascades les vagues intérieurs
de l'amour horizontal.
Le mouvement et les courbes s'habillent:
Compléments de lumière,
couleurs parallèles,
profonde transparence,
dérosion du temps
et la vie prends corps,
au gré de matières invisibles,
suspendues aux souffles d'élans mêlés de soi.
Ici des échelles vierges,
flottées aux bras ouverts
d'un homme et d'une femme jungles
que ciel et Terre traversent,
attendent que grandisse
le renaissant verbre êtrevivre.
La Poéthique - Avril 2007