
Assis à l'ombre d'un arbre
#1
Posté 26 octobre 2007 - 11:22
on peut laisser passer les heures sans craindre d'avoir à les rattraper.
C'est tout ce que je pensais
couché à l'ombre d'un arbre.
Il y avait l'odeur verte de l'herbe
des fourmis qui couraient chargées des miettes des restes de mon repas
pain
tomates
fromage
100 000 bestioles plus ou moins affairées
qui couraient
couraient
couraient plus ou moins vite.
Il y avait
des petits bouts de branches aux formes tarabiscotées
pour embêter les fourmis
qui couraient
couraient
couraient
une abeille
qui chatouillait mes oreilles
et l'odeur verte de l'herbe.
Il y avait
un souffle de vent
chargé de menthe et de muguets
un chien qui aboyait
et un bruit de vélomoteur
qui ne dérangeaient pas les fourmis
qui couraient
couraient
couraient
ni l'abeille
qui chatouillait mes oreilles
et l'odeur verte de l'herbe.
Il y avait un bon moment que j'étais lÃ
couché à l'ombre d'un arbre
laissant passer les heures sans craindre d'avoir à les rattraper.
Il y avait un bon moment
et du sommeil dans mes paupières.
Il y avait des paquets de milliers d'années sous ma tête
et je me sentais bien riche.
#2
Posté 26 octobre 2007 - 11:38
#3
Posté 26 octobre 2007 - 11:59
il n y a pas mieux que de dormir du sommeil des justes,le temps s'arêtte-t-il une fois qu'on est endormi?pourtant il devrait.bien à toiCouché à l'ombre d'un arbre
on peut laisser passer les heures sans craindre d'avoir à les rattraper.
C'est tout ce que je pensais
couché à l'ombre d'un arbre.
Il y avait l'odeur verte de l'herbe
des fourmis qui couraient chargées des miettes des restes de mon repas
pain
tomates
fromage
100 000 bestioles plus ou moins affairées
qui couraient
couraient
couraient plus ou moins vite.
Il y avait
des petits bouts de branches aux formes tarabiscotées
pour embêter les fourmis
qui couraient
couraient
couraient
une abeille
qui chatouillait mes oreilles
et l'odeur verte de l'herbe.
Il y avait
un souffle de vent
chargé de menthe et de muguets
un chien qui aboyait
et un bruit de vélomoteur
qui ne dérangeaient pas les fourmis
qui couraient
couraient
couraient
ni l'abeille
qui chatouillait mes oreilles
et l'odeur verte de l'herbe.
Il y avait un bon moment que j'étais lÃ
couché à l'ombre d'un arbre
laissant passer les heures sans craindre d'avoir à les rattraper.
Il y avait un bon moment
et du sommeil dans mes paupières.
Il y avait des paquets de milliers d'années sous ma tête
et je me sentais bien riche.