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[bernardo]

Dans ce mouvement de forces incroyables ,

Aurore ambrée et céruléenne ,de rêves chanteurs !
J’aurai descendu, ces mois pleins de saloperies.
Et la vague de mes pensées allait contre des récifs,
Sans reproduire les pieds étincelants d’une vierge Marie.
Put-elle forcer encor le mugissement des Océans poussifs !
Je me heurterai, le saviez-vous, à ces inimaginables


Regard en fleurs, corps nacrés à peaux,
De velours ! Et des écharpes de Vénus tendues comme des brides.
Sur l’espace des mers, je voyais de lugubres troupeaux !
Ces humains agonisant dans les marais énormes, nases.
Ou se pourrit toute la civilisation humaine, tel un Léviathan !
Il y a une destruction mortelle dans ce monde que tu écorchasses,
Et mon regard se porte aux lointains, sur des profondeurs d’anéantissement !
Mer de Glace, astres de vermeil, flots cramoisis, empyrée de braises !
Échouement horrible au fond des estuaires, où sont les défunts

.
.De toute l’humanité, la gangrène dévore des chasses punaise.
La guerre, est l’image d’arbres tordus, avec ces crève-la-faim !