ENCORE DE CHINE
Ton doux visage, je l’imagine.
Un coup de plume, encore de chine…
Tu viens à peine de me quitter ;
Tu hantes déjà mes pensées.
Penché sur la table à dessin,
Je trace la courbe de ton sein.
Quand j’y pense, je suis troublé.
Monte en moi le désir d’aimer.
Tu es mon unique passion.
Avec toi, je perds la raison.
Quand tu es nue, devant moi,
Tu mets tous mes sens en émoi.
Envie de te prendre soudain,
Te renverser sur les coussins,
Te faire l’amour à ma manière.
Alors, n’existe plus de frontières.
Nos corps oubliés dans l’extase…
Alors, nous faisons table rase
De tous les tabous de la terre.
A moi, tu te donnes toute entière.
Dans un dernier cri, tu jouis.
Que j’aime te voir dans la nuit !
Une lueur passe dans tes yeux.
Rien d’autre ne peut me rendre heureux.
Danielle THEOCLISTE
Septembre 1997