Descends, brume, blanc de lys,
Arrive, j'enviais tant tes prémices.
Doux flocons, fils d'orfèvres, riez !
Vous ne cessez de m'harceler,
Or dans mon havre, il vient se lover,
Réchauffe même mon cœur, le bel alizé.
Doux rayon de soleil, joins-toi au vent
Autant que l'âme se réjouit, et tel l'amant,
Laisse tes désirs voguer en déroute.
Bientôt les vieux ceps tant brisés
Laisseront à octobre leur nectar sucré,
Enivre, tel mon ove ambré envoûte.
Descends, brume, blanc de lys...