A chaque soir comme au levé, sur-motivé puis alerté,
Par le surplus de ses idées, il se contente de trépigner…
Il se voit grand et richissime, il se voit fort et bienveillant,
Il n’est que du pauvre la rime, il n’est juste rien en attendant…
Les autres sont de fait responsables,
De ce qu’il ne peut ou veut faire,
Ces gens à ses yeux misérables,
Idem aux cerfs de naguère…
« Je sais que pour moi ça ira,
Un jour ou l’autre je sortirai,
L’idée, la lumière et la foi,
De qui je suis, enfin, je crois… »
Et le temps passe, comme bien souvent,
Un jour de plus d’itinérance,
Entre sa vie et l’insolence,
Des incrédules, des bien-pensants…
A chaque soir comme au levé, sur-motivé puis alerté,
Par le surplus de ses idées, il se contente de trépigner…
Il se voit grand et pris pour cible, il se voit fort et dépassé,
Il n’est que du pauvre la rime, il n’est juste rien, s'en est assez…
Alors la colère est de mise,
Il en est trop de l’injustice,
Il se sait mieux et là s’enlise,
Dans ses défauts et ses délices…
Il se veut acteur et artiste,
Il se meurt banal et factice,
Il en veut au monde utopiste,
De l’avoir défait, vide et triste…
A chaque soir comme au levé, sur-motivé puis alerté,
Par le surplus de ses idées, il se contente de trépigner…
Il se voit loin, inanimé, il se voit mort et malfaisant,
Il n’est que du pauvre la rime, il n’est juste rien et n’a plus d’temps…
Santo