
presentation
#1
Posté 30 octobre 2007 - 11:05
Je m’en suis bien sorti, je suis toujours vivant, bien nourri, bien portant
J’ai fait mon lot de concessions à la gueule du monde
J’ai pris soin pourtant de ne pas me corrompre avec elle
Je ne prends pas la main de la société quand je sors dans la rue
Mais je couche avec elle et la traite comme une chienne
Profitant du confort de son cul sans jamais m’engager
Vraiment
Je suis un homme enfant le cœur croisé avec celui d’un ours
J’ai refusé l’étreinte du social convenu, le baiser
Je me laisse caresser par les nymphes du fleuve parfois, quand ça m’arrange
Mais je reste un ruisseau, calme et poli, marginal peut être mais tout ça suit son cours
Dire que je me voulais torrent, fou, des montagnes descendant, dévaler, sauvage
Cela est loin, l’intransigeance et le conflit ouvert
Cela est loin, le drapeau noir intime sur des champs solitaires
Maintenant je compose avec l’ordre et le bruit
Des mélodies perso sur des champs lexicaux
Cela est loin vraiment la passion des révoltes
Vraiment
Je suis un homme enfin le ventre croisé par d’autres ventres humains
Et puisqu’il faut bien vivre, et manger, et vivre
Nous parcourons ensemble ce qu’il faut de chemin
Nous labourons ensemble ce qu’il faut de terrain
Nous élevons ensemble ce qu’il faut de matins
Pour assouvir la soif et pour faire nos besoins
Et le monde fini nous retournons chacun
Vers la case story que nos ventres ont bâtis
Sur l’échéquier social que chacun à subi
Voilà que je suis un homme comme les autres
Me voulant exceptionnelle solitude
J’ai reproduit fidèlement le schéma de l’étrange :
On peut serrer des mains sans les aimer vraiment
On peut serrer les dents sans savoir vraiment
Si sourire serrait le dernier des soleils
Si seulement le silence est bien l’œuvre du temps
#2
Posté 30 octobre 2007 - 11:56
Je suis un homme pendule les bras croisés sur la table des maîtres
Je m’en suis bien sorti, je suis toujours vivant, bien nourri, bien portant
J’ai fait mon lot de concessions à la gueule du monde
J’ai pris soin pourtant de ne pas me corrompre avec elle
Je ne prends pas la main de la société quand je sors dans la rue
Mais je couche avec elle et la traite comme une chienne
Profitant du confort de son cul sans jamais m’engager
Vraiment
Je suis un homme enfant le cœur croisé avec celui d’un ours
J’ai refusé l’étreinte du social convenu, le baiser
Je me laisse caresser par les nymphes du fleuve parfois, quand ça m’arrange
Mais je reste un ruisseau, calme et poli, marginal peut être mais tout ça suit son cours
Dire que je me voulais torrent, fou, des montagnes descendant, dévaler, sauvage
Cela est loin, l’intransigeance et le conflit ouvert
Cela est loin, le drapeau noir intime sur des champs solitaires
Maintenant je compose avec l’ordre et le bruit
Des mélodies perso sur des champs lexicaux
Cela est loin vraiment la passion des révoltes
Vraiment
Je suis un homme enfin le ventre croisé par d’autres ventres humains
Et puisqu’il faut bien vivre, et manger, et vivre
Nous parcourons ensemble ce qu’il faut de chemin
Nous labourons ensemble ce qu’il faut de terrain
Nous élevons ensemble ce qu’il faut de matins
Pour assouvir la soif et pour faire nos besoins
Et le monde fini nous retournons chacun
Vers la case story que nos ventres ont bâtis
Sur l’échéquier social que chacun à subi
Voilà que je suis un homme comme les autres
Me voulant exceptionnelle solitude
J’ai reproduit fidèlement le schéma de l’étrange :
On peut serrer des mains sans les aimer vraiment
On peut serrer les dents sans savoir vraiment
Si sourire serrait le dernier des soleils
Si seulement le silence est bien l’œuvre du temps
Les premières phrases de chaque strophe sont magnifiques. Le texte est un bloc de souffle. Rempli, c'est le mot. Rempli, rempli.
Jaguar.
#3
Posté 31 octobre 2007 - 11:00
#4
Posté 31 octobre 2007 - 12:55
#5
Posté 01 novembre 2007 - 12:14
Une page blanche vétue de mots qui envahissent et dévastent ... comme une mariée en approche, sans voile, ceinturée d'émotions ...
Très belle présence ... Bien à toi.
...
#6
Posté 01 novembre 2007 - 11:48
#7
Posté 07 novembre 2007 - 05:43