
Le rond de fumée
#1
Posté 31 octobre 2007 - 05:47
De la bouche où il naît, il prend la volupté,
Et il prend vol aussi, et la grâce ténue
Qui le tient tout lié, ô ardeurs retenues
Est un don de Venus, une boucle volée.
C’est l’anneau du berger, qui descendu du Ciel,
Est venu s’incarner, lassé de l’air usé
Des moutons du soleil, pour jouir, désabusé
Du dense et doux plaisir que seuls ont les mortels.
Souffle d’humanité, il en est le reflet
Un mouvement vivant qui va et puis se tait
Mais ce miroir sans glace où fuit l’éternité
D’une forme parfaite, a des contours bien tendres
Et le temps sans méandre ne fait qu’une bouffée
Et des ronds de fumée et des hommes des cendres.
#2
Posté 31 octobre 2007 - 06:27
Donnant pour saturne éternité,
Retenant dans ses anneaux,
Cette poussiére d'humanité,
Et les gargouilles de cathédrale,
Ricanent des ronds de fumée,
Quand la premiére impartiale,
Décide du sort d'un monde déclamé.
Il y aurait-il des gargouilles?
#3
Posté 02 novembre 2007 - 04:18
...Le rond de fumée
De la bouche où il naît, il prend la volupté,
Et il prend vol aussi, et la grâce ténue
Qui le tient tout lié, ô ardeurs retenues
Est un don de Venus, une boucle volée.
C'est l'anneau du berger, qui descendu du Ciel,
Est venu s'incarner, lassé de l'air usé
Des moutons du soleil, pour jouir, désabusé
Du dense et doux plaisir que seuls ont les mortels.
Souffle d'humanité, il en est le reflet
Un mouvement vivant qui va et puis se tait
Mais ce miroir sans glace où fuit l'éternité
D'une forme parfaite, a des contours bien tendres
Et le temps sans méandre ne fait qu'une bouffée
Et des ronds de fumée et des hommes des cendres.
Bel écrit ou les mots s'enchainent en rond de fumée ...
Mais j'avoue avoir bien du mal à apprécier les associations métaphoriques de :
fumer et volupté
don de Vénus
fumée et mouvement vivant
fumée et souffle d'humanité
...
A mon goût.
Ceci n'enlèvent rien à la beauté du texte. Bien à toi.
...