
Le misérable
#1
Posté 01 novembre 2007 - 07:53
#2
Posté 01 novembre 2007 - 08:03
Au fait j'ai oublié...Les 3 sont supers.Amitiés.
#3
Posté 01 novembre 2007 - 08:10
En toute sincérité c'est pour moi une trés grande satisfaction morale que d'avoir été commenté par vous. Respectueusement vôtreMisérable que n'as tu fais pour ton frére.La géhenne te guette.Bien à toi.
Au fait j'ai oublié...Les 3 sont supers.Amitiés.
#4
Posté 01 novembre 2007 - 10:31
Elle à l’air fragile, impuissante
Mamelle pendante
Pour une petite tête
Sur les genou, joue et tête
Yeux rivé vers les passants
Regards absents
Attendant le bon geste
Elle tend la main
Devant la mosquée sainte
Ou, au près des magasins
Le front, raillé par la misère
Plus que par l’age
Terne, le visage
Comme ses haillons
Usés de raccommodage
Elle murmure sa prière
On dirait qu’elle à honte
Et que, au fond
Ses chimères sont bien absentes
Les cœurs en pierres, passent
Ne daignent rien voir
Ni pain, ni sous, ne jettent
Pour cette momie vivante
Au cœur alourdi
On dirait que, jamais elle n’a rit
Que, l’attitude des gens
La laisse indifférente...demande à ton misérable s'il peux etre copain avec ma mendiante...
#5
Posté 04 novembre 2007 - 10:53
Il sera fier de répondre à ta mendiante, mieux encore il aura pour titre le mendiantMomie mobile et vivante
Elle à l’air fragile, impuissante
Mamelle pendante
Pour une petite tête
Sur les genou, joue et tête
Yeux rivé vers les passants
Regards absents
Attendant le bon geste
Elle tend la main
Devant la mosquée sainte
Ou, au près des magasins
Le front, raillé par la misère
Plus que par l’age
Terne, le visage
Comme ses haillons
Usés de raccommodage
Elle murmure sa prière
On dirait qu’elle à honte
Et que, au fond
Ses chimères sont bien absentes
Les cœurs en pierres, passent
Ne daignent rien voir
Ni pain, ni sous, ne jettent
Pour cette momie vivante
Au cœur alourdi
On dirait que, jamais elle n’a rit
Que, l’attitude des gens
La laisse indifférente...demande à ton misérable s'il peux etre copain avec ma mendiante...
#6
Posté 05 novembre 2007 - 04:10
je te felicite, lis mon commentaire , sur (mendiant)..
amitié..
#7
Posté 12 novembre 2007 - 05:06
On dirait de toi quelqu'un qui prend chaque mot dans sa plénitude, qui met sa vie dans ses mots et ses mots dans sa vie, s'il faut citer Pierre Emmanuel. Dans ton poème Le Misérable, les mots dans leur sens logique et métaphorique et aussi dans leur musicalité se confondent en un sens nouveau qui est la poésie même.Le misérable, touffue sa toison
Vides ses poches
Sordides ses haillons
Avec égards m'approche
Mortel !lourds dans la balance mes péchés
Quelques charités vont-elles les alléger
Le misérable sous le saule pleureur
Envie avec mélancolie quand le soir se meurt
Ses compagnons d'une obscure nuit
Dans leurs tombes enfouies bien au chaud endormis
Mortel ! Nombreux sont mes torts
Quelques prières adouciront-elles ma mort
Le misérable et son râle,
Balayés par le zéphyr et ses rafales,
La neige déroule son tapis blanc
L'hiver s'installe majestueusement
Juillet n'est pas au rendez-vous
Avril en est le garde fou
Mortel ! Si je m'en remets à mon sort
L'espoir me fera t-il goutter le réconfort
Le misérable sans relâche et sans repos
Pareil à l'esclave de l'antique Rome
Du soir tard au matin sitôt
Ignorant jusqu'au somme
Marchande avec peine sa misère
En quête d'un bonheur éphémère
Mortel ! Je ne voudrai pas voir
L'ombre de mon ombre dans mon miroir
Le misérable et le néant son habitacle
Est ce qu'il est, sans en avoir eut l'envie
Tout lui fait obstacle
Même l'amour de la vie
Mortel ! L'eau une fois fange
Etanche t-elle la soif des anges
Le misérable par un soir d'automne
Sur une montagne rocailleuse
Jonchée de feuillages jaunes
Et qu'on surnomme la malheureuse
De ses pieds nus creuse son sol
Pèlerinage accompli une fois atteint son col
Mortel ! Sur lui je fixe mon regard
Jusqu'Ã ce que sans crier gare
Mes chaudes larmes charitables
Me rappellent que je suis misérable
Très bon travail!
Amitiés,
Maurice
#8
Posté 18 novembre 2007 - 11:32
#9
Posté 18 novembre 2007 - 12:05
Voir le Fichier : miserable.mp3