Mes pas marchent sur une terre sans dimension, ni matière.
Tous les paysages se montrent furibonds à la première impression
Mais cachent en fait l’écueil de notre intime transformation.
Tout n’est qu’image, point de vue d’une seule parcelle à la fois.
Elle cache et montre à la fois, elle stoppe et pousse nos envies,
Se donne puis reprend l’intime partage de nos relations.
Il y a moi qui regarde, et le reste, la matière de celui qui regarde.
La terre de mes rêves m’appartient, et pourtant les autres rêves aussi,
Partageons-nous le même rêve qui se vit, ou qui nous imposent leur rêve ?
La matière des rêves de Lodevie