Longtemps, dans ma jeunesse, je t'ai cherchée.
C'est de la tendresse puis de l'affection
Que j'ai donc cruellement manquée.
J'ai connu et négligé cette union.
Puis il a fallu que ma vie bascule
Pour que s'opère un brusque changement.
C'est beau dis-je cela avec le recul !
Le destin nous a réuni au moment
Où nous nous n'y attendions pas, tous les deux.
Il fallut un concours de circonstances
Digne d'un vrai roman peuplé d'amoureux.
Ce fut la destinée et non de la chance
Qui nous a rassemblée pour un long chemin.
Tu as su, avec patience, attendre
Que mon esprit si chagriné soit plus sain.
C'est un hommage que je dois te rendre !
Berhe ou Philippe Le Pelvé