Les larmes des anges déchus s’évaporent dans le Ciel …
Ils marchent sur les décombres d’un monde en sursis
Orientant leur regard comme un phare dans la nuit.
… Et le bruit de leur chute fît trembler les mortels.
Les larmes des anges déchus s’évaporent dans le Ciel …
Toujours ils marchent vers des solitudes inconnues
Hantés par la recherche du paradis perdu.
… Et leurs ailes brisées, jadis, frôlaient l’Eternel.
Les larmes des anges déchus s’évaporent dans le Ciel …
Encore ils marchent… Loin de toutes les routes balisées
Ils arpentent, sans frein, les plus difficiles sentiers.
… Et dans le brouillard leur rire est une étincelle.
Les larmes des anges déchus s’évaporent dans le Ciel …
Sans cesse ils marchent… Jamais abattus, jamais las,
A l’épreuve de la fatigue ils soumettent leur pas.
… Et dans leur langage résonnent leurs anciens duels.
Les larmes des anges déchus s’évaporent dans le Ciel …
Ils marchent, affranchis enfin des limites du temps,
Propulsés à la poursuite de leur âme d’enfant.
… Et de leur plaie s’échappe une Espérance nouvelle.