8 réponses à ce sujet

[chevalier dupin]

Quand  Dame Nuit, l'artiste au gré de sa palette,

Leur fait miroiter le baiser de ses starlettes,

Je suis le magicien, qui mène à la baguette,

Les rameaux d'amour, des soupirants qui végètent.

 

Par dessus les reliefs, leurs élans, je balade,

Et tant que le petit jour, n'en fait  son aubade,

Avec le concours du vent, de sa roucoulade,

J'orchestre comme un chef, leur douce sérénade.

 

Auparavant, je veille à rapprocher les branches,

Des arbres en smoking, sachant conter fleurette,

De celles au ciel, en robes jaunes ou blanches,

 

Aux fières ténèbres, qui volent la vedette.

Voilà chers couche-tard, grâce à mon ambassade,

De quoi rêver, après une telle embrassade !

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[Philippe Le Pelvé]

Je viens de faire aussi sur le surnaturelle

Un poème qui nous rend la vie si belle.

Ta photo nous montre le beau magicien

Qui nous emmène dans son pays aérien.

 

Berhe ou Philippe Le Pelvé

[FlorentM]

Merci chevalier dupin pour e poème aux sonorités originales et fort agréables.

[Cyraknow]

Joli sonnet, cher Chevalier.

Moi qui suis une couche-tard et aime la nuit, me voilà servie. 

Quelques inexactitudes de césure ne gâchent en rien le plaisir de ces vers si évocateurs.

[chevalier dupin]

Quand  Dame Nuit, l'artiste/' au gré de sa palette,

Leur fait miroiter le/*  baiser de ses starlettes,
solution possible : Blonde fait miroiter,  la main de ses starlettes

Je suis le magicien,/ qui mène à la baguette,

Les rameaux d'amour, des/* soupirants qui végètent.

solution possible : les longs rameaux d'amours, des âmes qui végètent

 

Par dessus les reliefs,/ leurs élans, je balade,

Et tant que le petit/* jour, n'en fait  son aubade,

solution possible plus inversion avec le vers précédent : Tant que le petit jour, n'en fredonne une aubade,

Avec le concours du/* vent, de sa roucoulade,

solution possible : Et le concours du vent, me prêtant roucoulade,

J'orchestre comme un chef,/ leur douce sérénade.

 

Auparavant, je veille/' à rapprocher les branches,

Des arbres en smoking,/ sachant conter fleurette,

De celles au ciel, en /*robes jaunes ou blanches,

solution possible : De celles cousues d'or, du buste jusqu'aux manches,

 

Aux fières ténèbres,/ qui volent la vedette.

Voilà chers couche-tard, /grâce à mon ambassade,

De quoi rêver après /une telle embrassade !

 

 

 

 

 

 

De césures à l'hémistiche, chère amie,

Les inexactitudes (5*) sont un choix délibéré de poésie,

Car seules bien se coupent les branches pourries.
La versification est une mathématique qui se lit,
Pour moi et elle, c'est la fluidité qui nous scie !

[Cyraknow]

Oh la, mon si cher Chevalier,

point n'est besoin de se fâcher!

Je disais ça juste en passant,

Et vous voilà un peu cassant!

J'ai lu vos vers, chaque poème,

Et tous, sans exception, les aime.

Loin de moi de vous critiquer....

Alors veuillez ne pas tiquer!!

[chevalier dupin]

Non, non, pas du tout fâché ni cassant,

Fidèle Cyraknow, que je trompe malgré moi !

Bien au contraire amusé et reconnaissant
Du rappel du mode d'emploi.

Promis ! Juré  ! Foi de joyeux drille,

Ici, je ne pars point en vrille.

Je suis amateur sur le pied en équilibre,

Juste aussi qui veut se mouvoir libre !

[Cyraknow]

On m'a toujours appris, seriné et redit

Que césure se fait à la respiration,

Qu'il est peu à propos, voire il est interdit

(J'aime la logique de cette convention)

De couper n'importe où, débitant à la hache

Dans un groupe de sens, tel un groupe nominal;

Qu'un puriste frémit, s'évanouit, se fâche

De le scinder en deux, puisqu'ainsi l'on lit mal.

Je n'avais donc pas vu que c'était là un choix

Que poser la césure en vers de cinq plus sept.

Merci de rappeler qu'au poète il échoit

Favoriser l'idée, ou le format bien net.