Déforestation.
Je n'affichais pas vraiment un ton de bûcheron,
Sous mes énormes efforts ou sous mes crans,
Mais, je pourrais en faire des feux bien ronds
Et les haleter lentement de quelques vents
Violents, pour dénuder les forêts et les monts
Où les singes gambadaient continuellement.
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les cadavres errants.
Les cadavres errants qui frappaient aux portes du silence
Quand la nuit tombe spontanément de son vaste berceau,
Affûtaient lentement leur file longue sur du sable en errance
Et reprenaient le chemin menant vers le nouveau tombeau.
Le temps vagabondait noir sur le long chemin de la nuit ;
Les tourteaux berçaient leurs songes sur leurs oreillers,
Et l'unique témoin que la lune illuminait de quelques luits
S'éteignait, obéissant à ce temps voulant noircir sa veillée.
Les morts n'entendaient pas les pas que traînait l'errance ;
Les anges ne survolaient pas les cieux et les lieux hostiles
Que réservaient les déments souvent avec une scansion dense
Et sous ces manières exténuantes, la belle de cire épilait ses cils.
Elle ne concédait jamais ses repos aux sommes profonds
Pour veiller sur le temps qui n'arrêtait pas de courir ;
Elle n'étirait ni lit ni berceau sous ses paupières avant
La disparition de ces cadavres qui ne voulaient pas mourir.
Ce temps était perdu comme les autres derrière mon âge ;
La belle ne savait pas que derrière la nuit brillait l'aube
Et elle s'oubliait avant la levée du jour devant la cage
Des otages que l'aurore fascinait quand elle porte sa belle robe.
hamid khenat.
déforestation.
Débuté par
Invité_solitairekhenat_*
, nov. 11 2007 08:13
1 réponse à ce sujet
#1
Invité_solitairekhenat_*
Invité_solitairekhenat_*
-
- Invité
Posté 11 novembre 2007 - 08:13
#2
Padej
-
- Membre
-
- 835 messages
Tlpsien +++
Posté 12 novembre 2007 - 07:41
...
Toujours surprenant dans ton style...
Les enchainements de ta pensée me sont parfois incompréhensibles même après relectures...
Cependant mes yeux et mon coeur y pêchent de bien belles nourritures...
"Quand la nuit tombe spontanément de son vaste berceau,"
Bien à toi.
...
Toujours surprenant dans ton style...
Les enchainements de ta pensée me sont parfois incompréhensibles même après relectures...
Cependant mes yeux et mon coeur y pêchent de bien belles nourritures...
"Quand la nuit tombe spontanément de son vaste berceau,"
Bien à toi.
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