
Courage.
#1
Posté 11 novembre 2007 - 11:56
Une heure que je regarde cette maison
Et que je rejoue la scène de différente façon
Ce qui me retient ? Juste la peur.
Et si, et sinon… et si pas ; et pourquoi pas !
Cinq ans que j'attends et j'y vais pas
Cinq ans que je me suis promis de le faire
De toute façon, c'est sûr, pour moi c'est l'enfer.
Aller, cette fois ci j'y vais !
Enfin pouvoir m'expliquer,
Il faut que tout soit clair !
Rien ne peut être pire que l'enfer.
J'approche de la maison je sonne.
Un rideau bouge, je ne vois personne.
Puis, la porte s'ouvre sur un homme.
Il me parle et son appel résonne.
Ne plus reculer et enfin parler
Bonjour, il y a cinq ans, je conduisais …
L'homme me fait signe d'entrer.
Il dit qu'on doit parler.
Je lui explique tout, la boite de nuit,
L'alcool, sa fille et enfin ma vie
Mon fauteuil, les regards, mon deuil.
Trois heures après ; je suis sur le seuil.
L'homme ne m'a pas pardonné
Et il ne m'a pas plaint
De toute façon, je ne suis plus rien
Et à moi non plus je ne peux pas pardonner.
#2
Posté 11 novembre 2007 - 06:56
Pour la forme, je suis mitigée. Il me semble que les phrases gagneraient à être épurées, il y a beaucoup de" que" et de "qui" alourdissant la lecture.
Quelques hiatus pourraient être évités, par exemple : "bouge-je..." et à la fin ... "pardonné- Et"...
LÃ on peut supprimer le "et" sans nuire au sens, et cela coulerait mieux. Pareil pour le "et" du dernier vers.
C'est juste des indices pour que la musique du poème soit plus harmonieuse.
Les sujets de tes poèmes (j'en ai lu plusieurs) sont toujours des choses assez dures, cruciales, remplies d'émotions, alors elles méritent que le texte soit vraiment épuré, travaillé, simplifié.
Il me semble qu'un sujet aussi bouleversant doit être traité en tordant et bouleversant les mots jusqu'à l'épure.
Ne prends pas mal ma critique, c'est parce que ton texte interpelle que je trouve qu'il mérite d'être travaillé.
Bien à toi,
Artemisia
PS: Il y a aussi une petite faute de frappe au 2° vers "de" au lieu de "je".
#3
Posté 11 novembre 2007 - 07:22
Le sujet est poignant.
Pour la forme, je suis mitigée. Il me semble que les phrases gagneraient à être épurées, il y a beaucoup de" que" et de "qui" alourdissant la lecture.
Quelques hiatus pourraient être évités, par exemple : "bouge-je..." et à la fin ... "pardonné- Et"...
LÃ on peut supprimer le "et" sans nuire au sens, et cela coulerait mieux. Pareil pour le "et" du dernier vers.
C'est juste des indices pour que la musique du poème soit plus harmonieuse.
Les sujets de tes poèmes (j'en ai lu plusieurs) sont toujours des choses assez dures, cruciales, remplies d'émotions, alors elles méritent que le texte soit vraiment épuré, travaillé, simplifié.
Il me semble qu'un sujet aussi bouleversant doit être traité en tordant et bouleversant les mots jusqu'à l'épure.
Ne prends pas mal ma critique, c'est parce que ton texte interpelle que je trouve qu'il mérite d'être travaillé.
Bien à toi,
Artemisia
PS: Il y a aussi une petite faute de frappe au 2° vers "de" au lieu de "je".
j'ai déjà remis le je de la deuxième vers.
Merci d'abort d'avoir lu mes écris et merci d'avoir pris le temps de dire ce que tu en penses
en fait j'ai beaucoup hésité lors de son écriture j'ai voulu mettre mon personnage devant son hésitation et j'ai mis des, que, des répétitions, bref des hésitations pour la rendre lisible, j'en ai peut être trop fait. Concernant les hiatus je ne suis pas puriste mais pour toutes ces raisons je vais revoir ma copie.
merci à toi.
#4
Posté 12 novembre 2007 - 09:45
#5
Posté 12 novembre 2007 - 11:11
J'ai aimé, juste comme ça. La petite fille de là où elle est, a-t-elle pardonné ?
un sujet pour un autre poème certainement ... je ne pense pas pouvoir l'écrire celui la
#6
Posté 14 novembre 2007 - 11:30
Une heure ; ça va faire une heure,
Une heure que je regarde cette maison.
J'ai rejoué cette scène de tellement de façon...
Ce qui me retient ? Juste la peur.
Et si, et sinon… et si pas ; et pourquoi pas !
Cinq ans que j'attends et j'y vais pas
Cinq ans que je me suis promis de le faire
De toute façon, pour moi c'est l'enfer.
Aller, cette fois ci j'y vais !
Enfin pouvoir m'expliquer,
Il faut que tout soit clair !
Rien ne peut être pire que l'enfer.
J'approche de la maison je sonne.
Un rideau bouge, je ne vois personne.
enfin, la porte s'ouvre sur un homme.
Il parle et son appel résonne.
Ne plus reculer et enfin parler !
Bonjour, il y a cinq ans, je conduisais …
L'homme me fait signe d'entrer.
Il dit qu'on doit se parler.
Je lui explique tout, la boite de nuit,
L'alcool, sa fille et enfin ma vie
Mon fauteuil, les regards, mon deuil.
Trois heures après ; je suis sur le seuil.
L'homme ne m'a pas pardonné
Il ne m'a pas plaint
De toute façon, je ne suis plus rien
A moi non plus je ne peux pas pardonner.