Je te regarde dans la lumière douce
Allez viens maman, regarde ce matin
Qui dans le jardin bleu sur la mousse
Fait de l’araignée briller les fils de satin.
Vois scintiller aussi sous la verte feuillée
Les gouttes tombant des feuilles mouillées
Ecoute encore une fois le vent te murmurer
Que même à son terme la vie est en toi
Absorbe ce sentiment d’être aimée
Même si tu ne sais pas quel est mon émoi
Quand tu me donnes en souriant le prénom
D’Honorine l’une de tes sœurs disparues
Hélas, depuis peu tu ne me reconnais plus
Et tu as oublié tous les tendres surnoms
Que tu me donnais Mamine, hier encore
Quand tes souvenirs n’étaient pas morts

allez Viens Maman....
Débuté par ELYSE, nov. 12 2007 06:24
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 12 novembre 2007 - 06:24
#2
Posté 12 novembre 2007 - 07:29
....
Une lame de fond vient d'expédier mon coeur sur le paillasson...
S'adresser à ceux qui nous sont le plus chers...
Une touchante invitation qui nous convie aux confins de l'univers qu'est la vie.
Bien à toi. Amitié.
...
Une lame de fond vient d'expédier mon coeur sur le paillasson...
S'adresser à ceux qui nous sont le plus chers...
Une touchante invitation qui nous convie aux confins de l'univers qu'est la vie.
Bien à toi. Amitié.
...
#3
Posté 16 novembre 2007 - 10:52
Même dans cet épais brouillard de la mémoire oubliée, il reste quelques petites parenthèses de lucidité retrouvée.
Un discernement éphémère mais au combien délicieux.
Une bouffée d’amour qui nourrit nos vies pour toujours
Un discernement éphémère mais au combien délicieux.
Une bouffée d’amour qui nourrit nos vies pour toujours