Conte d’hiver qui me poursuit au plus profond
De mon enfance, reine des neiges au teint si clair,
Je te revois dans une page de ce grimoire merveilleux,
Cheveux au vent, tourbillonnants, flocons d’argent.
Tu emportes avec toi le symbole innocent
Du petit mâle.
La froideur de la mort l’approche doucement du pays
Cristallin des sentiments absents.
Pétrifiée par la peur, je lis avec effroi ce qu’il va devenir….
Grand-père au cœur d’amour, je n’avais que 6 ans.
Et tu m’avais offert ces histoires pour enfants.
Les contes étaient fort beaux. Les dessins somptueux.
Le temps de quelques heures, j’étais devenue reine
D’un homme dénommé Hans Christian Andersen.
Brumes1

La reine des neiges
Débuté par Brumes1, nov. 12 2007 08:27
Aucune réponse à ce sujet