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Régime de Paname


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3 réponses à ce sujet

#1 chevalier dupin

chevalier dupin

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Posté 26 août 2014 - 06:00

Enfance, heur de porte ouverte,

Ses jolies joies, zoo en famille,

La voie étranglée, de la faune alerte,

Et le ciel restant grille.

 

Une seule colère noire en désir,

Le combat voisin jusqu'à l'amour,

Et à côté, contre un soir à gésir,

Soudain quelqu'un, qui n'est plus pour.

 

L'accessit comme un film en vitesse,

La célérité qui célèbre l'ivresse,

Puis, contre un arbre qui se la pète,

L'écran crachant crevé sa vedette.

 

L'effort papillon, le livre d'une heure,

A la page un pierrot qu'on remplume,

Puis après, le temps libre qu'on pleure,

La théorie du cachot dans la brume.

 

Enfin, sous la lumière du néant,

La plénitude d'un demi-verre,

La solitude avide du géant,

Nous, Paris, le trou et son contraire.

 

 

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#2 Marie-Louise de Polignac

Marie-Louise de Polignac

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  • Une phrase ::Au pays du soleil, l'amour sera-t-il roi ?

Posté 27 août 2014 - 08:48

Un  mal-être qui veut rester ironie de vie...?
C'est peut-être vaseux comme une insomnie
 

Mais ah ! comme on aime si vautrer quand l'air du temps présent ne répond plus présent !
 

J'ai adoré cette lecture....avec ce ressenti.... ;)     :wub:

 

 

bravo !

Marie-Louise de Polignac....



#3 Hattie

Hattie

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Posté 27 août 2014 - 09:37

Je pense au trou des Halles,

 

comme tous les anciens marchés de gros

 

(à Bordeaux, c'était Les Capucins)



#4 Cyraknow

Cyraknow

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Posté 27 août 2014 - 08:07

Un poème étonnant par ses nombreux jeux de mots, ses libertés prises avec le langage...
Le premier quatrain en particulier est tout à fait divertissant.

Pour ce qui est du sens, cela me semble sombre, et évoque bien cette solitude qu'on ressent à arpenter une grande ville.