
Rêves
#1
Posté 17 novembre 2007 - 07:04
La nuit, cygne sur l’étendue d’un lac. Tout au fond, un village englouti.
Je nage paisiblement sur le miroir liquide.
Je suis seule.
Mon front se rafraîchit sous la caresse de la brise.
Le jour, humaine, blessée par une parole tranchante.
La nuit, aigle au dessus des aiguilles rocheuses dénudées, plantées dans l’azur.
Je plane avec lenteur, rien ne peut m’atteindre.
Je suis seule.
Le ciel est calme au dessus du voile mouvant des nuages.
Le jour, j’ai peur, pressée par la foule, les spots, le brouhaha.
La nuit, hermine dans l’ombre de son trou, de débris de roches de feuilles et d’os.
Je m’étire de tout mon long.
Je suis seule.
Dans le silence, la lumière dans mon âme commence sa danse.
Le jour je suis seule parmi les hommes. Je parle, nul ne m’entend.
La nuit, cygnes, aigles et hermines me rejoignent sous le firmament.
Pas besoin de mots.
Nous sommes ensemble.
Nous connaissons tous cette peine, cette blessure, cette peur, cette solitude.
M’en souviendrai-je au réveil ?
#2
Posté 18 novembre 2007 - 07:27
#3
Posté 18 novembre 2007 - 07:33
Merci Flormed, cela me fait plaisir de recevoir une réponse. Et cela m'impressionne d'être lue du Maroc.Se sentir seul(e) fait mal , l'écrire apaise et soulage ! merci pour ce beau poème...Amitiés.
Amitiés.
#4
Posté 18 novembre 2007 - 09:31
Mur qui, jamais ne s’écroule
Bougie qui n’arrive pas seule
A avaler le noir
Mais, peu à peu, le mache!!
....
au plaisir de te lire
#5
Posté 19 novembre 2007 - 07:38
Le jour, femme dans la peine ; j'ai échoué. J'espérais réussir.
La nuit, cygne sur l'étendue d'un lac. Tout au fond, un village englouti.
Je nage paisiblement sur le miroir limpide.
Je suis seule.
Mon front se rafraîchit sous la caresse de la brise.
Le jour, humaine, blessée par une parole tranchante.
La nuit, aigle au dessus des aiguilles rocheuses dénudées, plantées dans l'azur.
Je plane avec lenteur, rien ne peut m'atteindre.
Je suis seule.
Le ciel est calme au dessus du voile mouvant des nuages.
Le jour, j'ai peur, pressée par la foule, les spots, le brouhaha.
La nuit, hermine dans l'ombre de son trou, de débris de roches de feuilles et d'os.
Je m'étire de tout mon long.
Je suis seule.
Dans le silence, la lumière dans mon âme commence sa danse.
Le jour je suis seule parmi les hommes. Je parle, nul ne m'entend.
La nuit, cygnes, aigles et hermines me rejoignent sous le firmament.
Pas besoin de mots.
Nous sommes ensemble.
Nous connaissons tous cette peine, cette blessure, cette peur, cette solitude.
M'en souviendrai-je au réveil ?
Toutes les tonalités de la vie se trouvent exprimer dans ton beau poème " Rêves". Poème lyrique, sa thématique est directement liée au contenu de l'expérience subjective. Ce refrain arraché à la noirceur de la nuit, véritable exercice de vers. Le contenu sentimental du poème peut être feint autant que réellement éprouvé. Voici en quelque sorte ce qu'est le lyrisme. Bravo poétesse! Amitiés.
Maurice
#6
Posté 19 novembre 2007 - 09:05
La solitude
Mur qui, jamais ne s’écroule
Bougie qui n’arrive pas seule
A avaler le noir
Mais, peu à peu, le mache!!
....
au plaisir de te lire
Merci Aziza, et bravo pour tes réponses poétiques. Tu baignes dans la poésie ! Et c'est bien agréable de te lire.
Toutes les tonalités de la vie se trouvent exprimer dans ton beau poème " Rêves". Poème lyrique, sa thématique est directement liée au contenu de l'expérience subjective. Ce refrain arraché à la noirceur de la nuit, véritable exercice de vers. Le contenu sentimental du poème peut être feint autant que réellement éprouvé. Voici en quelque sorte ce qu'est le lyrisme. Bravo poétesse! Amitiés.
Maurice
Cher Maurice, je te remercie pour ton message, cela me fait plaisir que tu apprécies, et que tu me répondes.
Ce que je dis, je l'éprouve vraiment.
#7
Posté 20 novembre 2007 - 08:07
pour tes mots sages
qui dessinent l'ombrage
ou, souligne la rage
cris le message
de l'ame sous quadrillage
de peine sans sillage.
.....
j'aime tes poémes
#8
Posté 20 novembre 2007 - 08:29
encor un passage
pour tes mots sages
qui dessinent l'ombrage
ou, souligne la rage
cris le message
de l'ame sous quadrillage
de peine sans sillage.
.....
j'aime tes poémes
Merci ma belle, sous ce vocable, je demeure convaincu que ma poésie t'a plue.
Pour une amitié sincère, durable et indéfectible
Maurice
#9
Posté 08 décembre 2007 - 05:43
La solitude et la peur qu'elle engendre; et ce la nuit pendant que tu t'étends de tout ton long, est un mal qui touche bien peu de mamifères : L'homme dans sa domination des espèces a complètement raté de prendre ce virage ! Quel paradoxe si on pense que pour les loups, seul le chef de meute s'accouple.
Bien amicalement Eric