
Histoire d'amour
#1
Posté 17 novembre 2007 - 10:11
Souvenirs d'une rencontre, histoire d'eau, amour intense où l'on ne sait qui mène la danse et où la danse nous mènera. Tout se mêle et s'entremêle. Nos corps et nos esprits s'échauffent et se réchauffent au soleil d'un printemps verdoyant.
Que j'aime tes éclats de rire où te conduit la volupté ! Petit garçon tu es dans ma plénitude de femme. Tes yeux s'illuminent au mystère de l'amour à nouveau découvert et ton sourire brille, rempli de malice ! Quel bonheur ! Les choses peuvent-elles changer, mon bel amour ? Je ne veux y penser…Allons, comme dit le poète, cueillir dès aujourd'hui les roses de la vie.
Pour l'heure, elles sont rouges, fières et éclairent mes jours !
Brumes1
#2
Posté 17 novembre 2007 - 10:37
Voici le joli mois de mai où les fleurs volent au vent. Voici le joli mois de mai où l'on s'est tant aimé, où l'on s'aimera peut-être encore au détour d'un rendez-vous que fabrique la vie.
Souvenirs d'une rencontre, histoire d'eau, amour intense où l'on ne sait qui mène la danse et où la danse nous mènera. Tout se mêle et s'entremêle. Nos corps et nos esprits s'échauffent et se réchauffent au soleil d'un printemps verdoyant.
Que j'aime tes éclats de rire où te conduit la volupté ! Petit garçon tu es dans ma plénitude de femme. Tes yeux s'illuminent au mystère de l'amour à nouveau découvert et ton sourire brille, rempli de malice ! Quel bonheur ! Les choses peuvent-elles changer, mon bel amour ? Je ne veux y penser…Allons, comme dit le poète, cueillir dès aujourd'hui les roses de la vie.
Pour l'heure, elles sont rouges, fières et éclairent mes jours !
Brumes1
Souhaitant qu'elles ne se fâneront jamais. Ton texte est très bien écrit; c'est la poésie dite ou chantée par une poétesse qui connaît les arcanes de la langue et toute la beauté de la poésie. Amitiés,
Maurice
#3
Posté 18 novembre 2007 - 12:59
C'est quoi ça alors?Or est venu le très gracieux moys de May
Or est venu le très gracieux moys
De May le gay, ou tant a de doulçours,
Que ces vergiers, ces buissons et ces bois,
Sont tout chargiez de verdeur et de flours,
Et toute riens se resjoye.
Parmi ces champs tout flourist et verdoye,
Ne il n'est riens qui n'entroublie esmay,
Pour la doulçour du jolis moys de May.
Ces oisillons vont chantant par degois,
Tout s'esjouït partout de commun cours,
Fors moy, helas ! qui sueffre trop d'anois,
Pour ce que loings je suis de mes amours;
Ne je ne pourroye avoir joye,
Et plus est gay le temps et plus m'anoye.
Mais mieulx cognois adès s'oncques amay,
Pour la doulçour du jolis moys de May.
Dont regreter en plourant maintes fois
Me fault cellui, dont je n'ai nul secours;
Et les griefs maulx d'amours plus fort cognois,
Les pointures, les assaulx et les tours.
En ce doulz temps, que je n'avoye
Oncques mais fait; car toute me desvoye
Le grand desir qu'adès trop plus ferme ay,
Pour la doulçour du jolis moys de May.
(Christine de Pisan 1363-1431)
#4
Posté 18 novembre 2007 - 09:03
C'est quoi ça alors?
C'est un poème en vieux français, Maurice, qu'Anne-Lyse a eu la gentillesse de nous rappeler à notre bon souvenir.
Merci à vous deux de votre intérêt, quelqu'il soit.
Brumes1