Qu'il faut déjà que tu me voles
Et que mon avenir s'envole,
Pour ne pas arrêter ta ronde.
Tu vends ce qui n'est pas à toi,
Sans du plus tard avoir la vue,
Me laissant là, tout dépourvu,
En me privant déjà de toit.
Tu me dépouilles in utero,
Hypothéquant à mes dépends
Tous mes demains préoccupants,
Sans te soucier de mes haros
Et tu me construis un futur
A l'odeur de sang et de larmes,
Sans même que cela t'alarme,
Comme un acte d'exequatur,
Où tu ne voudrais pas savoir
Envers moi ce qu'est ton devoir,
Voyant ta mort, sans un remord.
Moietmoi octobre