
poème amoureux
#1
Posté 21 novembre 2007 - 09:14
http://www.archive-h...tcommeavant.mp3
Elle avait un baiser long, au goût de fraise.
Lui, en le lui volant, croyait être vainqueur,
En voyant s’allumer des lueurs de braise
En ses pupilles noires, à l’étrange liqueur.
Il la serrait contre lui, pour qu’elle ne tombe,
Et lui débitait dans l’oreille de si jolis vers,
Qu’ils se crurent vite tous seuls au monde,
A mille années-lumière du grand Univers.
Dans cette ruelle étroite, à l’ombre profonde,
Il froissa, fébrile d’amour, dentelles et rubans,
Et il embrassa, goulûment comme l’on fronde,
Des pans de sa peau nue, au parfum enivrant
Elle se défendait faiblement, mais sentait bien
Monter, telle une flamme, son émoi à ses reins
En mille douceurs subtilement douloureuses.
Et accueillant l’évidence : elle était amoureuse !
Et rien ne serait plus jamais comme avant !
#2
Posté 21 novembre 2007 - 09:39
#3
Posté 21 novembre 2007 - 10:18
Hummmmmmmmmmm... un goût de fraise si ennivrant !
Superbe gerbe d'émotion...
Bien à toi.
...
#4
Posté 21 novembre 2007 - 02:15
#5
Posté 21 novembre 2007 - 04:51
ta lecture est si douce quelle donne des ailles a tes mots , qui deviennent papillons.....
#6
Posté 21 novembre 2007 - 05:10
j'aime tes mots doux...
ta lecture est si douce quelle donne des ailles a tes mots , qui deviennent papillons.....
Merci à toi Aziza
si tu aimes tu devrais aller écouter le bain maure, que j'ai écrit et lu et que j'ai mis sur ce site
je te souhaite soleil et bonheur
#7
Posté 21 novembre 2007 - 10:06
puisque je m'y suis retrouvée .....
......
amitié
#8
Posté 22 novembre 2007 - 12:42
PLUS RIEN NE SERAIT COMME AVANT
http://www.archive-h...tcommeavant.mp3
Elle avait un baiser long, au goût de fraise.
Lui, en le lui volant, croyait être vainqueur,
En voyant s'allumer des lueurs de braise
En ses pupilles noires, à l'étrange liqueur.
Il la serrait contre lui, pour qu'elle ne tombe,
Et lui débitait dans l'oreille de si jolis vers,
Qu'ils se crurent vite tous seuls au monde,
A mille années-lumière du grand Univers.
Dans cette ruelle étroite, à l'ombre profonde,
Il froissa, fébrile d'amour, dentelles et rubans,
Et il embrassa, goulûment comme l'on fronde,
Des pans de sa peau nue, au parfum enivrant
Elle se défendait faiblement, mais sentait bien
Monter, telle une flamme, son émoi à ses reins
En mille douceurs subtilement douloureuses.
Et accueillant l'évidence : elle était amoureuse !
Et rien ne serait plus jamais comme avant !
Un baiser long au goût de fraise accompagné de petits mots brûlants est tout ce qu'il faut pour changer d'atmosphère. A bien remarquer, ta sensualité "poétique" allie le sens du toucher à celui du goût; non seulement tu choisis le meilleur des fruits comme analogie, mais aussi tu décris la scène dans un langage poétique des plus recherchés. Tout se transforme apès un baiser...
Pour dire vrai, en lisant ton poème, je frémis...Amitiés!
Maurice
#9
Posté 27 novembre 2007 - 12:07
elle avait un baiser
je ne crois pas que l'on possède un baiser
on le reçoit on le donne on le partage
on le goûte aussi
pourquoi pas alors le vers suivant
Elle goûtait un baiser long, saveur de fraise
Le début d'un poème importe pour toute la suite
amicalement
Michel