
Saoûle amertume
#1
Posté 21 novembre 2007 - 03:40
Parce que s'emmurer dans les mots
Plus qu'un mensonge et au-delà de toute beauté
Reste juste l'envie de disparaître de tout été
Plonger ses dix doigts dans la couleur profonde d'un bleu éternel
Et ne plus tenir debout tant l'alcool fait effet de ses ailes
Allongé dans les décors qui vacillent
Des corps se rebutent tout contre nos peaux qui se déshabillent
Les tympans sillonnés de vagues écumantes de violons enragés
Berceuses si fragiles qu'un battement de cils est en nage et
Si tu oses soulever mes draps de soie
Promets-moi de ne jamais faire couler ces eaux calmes de toi
Alors chavirer navires empêtrés de leurs voiles en feu
Tangue mon désir dans les iris fanés qui vont deux à deux
Voguer et délirer à jamais au long des langues plus amères
Au ras des pâquerettes flottent à présent des coquelicots sur la mer
Perdre la raison à se jeter du haut des cascades chamarrées
D'une goutte de sueur qui dévale dans les saccades d'une omoplate
Ainsi trouver où naître pour toujours rester naufragé
Et sombre mon esprit dans les ombres délicates
#2
Posté 21 novembre 2007 - 03:48
#3
Posté 21 novembre 2007 - 03:51
<br /><br /><br /><br />Perdre la raison à en repeindre tous les murs de mots<br />Parce que s'emmurer dans les mots<br />Plus qu'un mensonge et au-delà de toute beauté<br />Reste juste l'envie de disparaître de tout été<br />Plonger ses dix doigts dans la couleur profonde d'un bleu éternel<br />Et ne plus tenir debout tant l'alcool fait effet de ses ailes<br />Allongé dans les décors qui vacillent<br />Des corps se rebutent tout contre nos peaux qui se déshabillent<br />Les tympans sillonnés de vagues écumantes de violons enragés<br />Berceuses si fragiles qu'un battement de cils est en nage et<br />Si tu oses soulever mes draps de soie<br />Promets-moi de ne jamais faire couler ces eaux calmes de toi<br />Alors chavirer navires empêtrés de leurs voiles en feu<br />Tangue mon désir dans les iris fanés qui vont deux à deux<br />Voguer et délirer à jamais au long des langues plus amères<br />Au ras des pâquerettes flottent à présent des coquelicots sur la mer<br />Perdre la raison à se jeter du haut des cascades chamarrées<br />D'une goutte de sueur qui dévale dans les saccades d'une omoplate<br />Ainsi trouver où naître pour toujours rester naufragé<br />Et sombre mon esprit dans les ombres délicates<br />
il est bon ce vin "amertume" il se laisse boire.