et si vous voulez l'écouter les yeux fermés.. vous n'aurez qu'à cliquer sur le lien ci-dessous
http://www.archive-h...esurricqwir.mp3
C’était un octobre vieilli qui mourait sur Riquewihr !
les vignobles, aux treilles d’or, aux rangs éclaircis,
voyaient s’envoler leurs feuilles, dans le soupir
que faisait le vent doux, passant entre les taillis...
Tu avais pris ma main et restait encore l’empreinte,
Logée au creux de mon cou, de tes baisers doux...
Tes doigts, enlacés à mes doigts, renouvelaient l’étreinte,
de ce qui maintenant n’appartiendrait plus qu’à nous
Demain nous partirons et laisserons le parfum ici,
de nos deux corps blottis au creux de ce grand lit...
Les valises sont prêtes et nous sommes sans crainte,
nous nous embarquons enfin et finies les contraintes.
Depuis peu nos corps se sont accordés à notre flamme,
Et tu m’apprends à reconnaître un bout de ton âme.
Notre amour, qui grandit, pourrait bien faire des envieux,
Car, serrés l’un contre l’autre, nous ne sommes pas vieux !

c'était un automne vieilli qui mourait sur Ricqwhir
Débuté par ELYSE, nov. 22 2007 03:18
6 réponses à ce sujet
#1
Posté 22 novembre 2007 - 03:18
#2
Posté 22 novembre 2007 - 03:41
Un poème léger...et "lourd" de nostalgie, de plaisir, d'amour, de...
J'arrête: juste pour dire que j'ai bien aimé.
Bien à toi.
J'arrête: juste pour dire que j'ai bien aimé.
Bien à toi.
#3
Posté 22 novembre 2007 - 06:09
J'aime beaucoup le choix des mots.
Le style est coulant et soigneux.
Merci chere ELYSE pour le bonheur.
bibi 2007
Le style est coulant et soigneux.
Merci chere ELYSE pour le bonheur.
bibi 2007
#4
Posté 26 novembre 2007 - 05:54
on est en plein romantisme
alsacien
vous avez un sens
des mots convenant
à la douce mélopée
de vos vers
mais la chute me parait
quelque peu discordante
Car, serrés l’un contre l’autre, nous ne sommes pas vieux !
le 'car" est déjà de trop et inutile en soit
si on s'en tient au nombre de syllabes du vers
selon les règles classiques
j'ose formuler une propostion
pourquoi pas
Serrés l’un contre l’autre, on oublie d'être vieux .
amicalement
Michel
PS :
je n'interviens que sur des poèmes qui m'apparaissent comme réussis
alsacien
vous avez un sens
des mots convenant
à la douce mélopée
de vos vers
mais la chute me parait
quelque peu discordante
Car, serrés l’un contre l’autre, nous ne sommes pas vieux !
le 'car" est déjà de trop et inutile en soit
si on s'en tient au nombre de syllabes du vers
selon les règles classiques
j'ose formuler une propostion
pourquoi pas
Serrés l’un contre l’autre, on oublie d'être vieux .
amicalement
Michel
PS :
je n'interviens que sur des poèmes qui m'apparaissent comme réussis
#5
Posté 26 novembre 2007 - 05:59
le dernier ver revisité par vous, Michel, est d'une plus parfaite musique alors j'acquiesce volontiers, et même chaleureusement
merci à vous
merci à vous
#6
Posté 26 novembre 2007 - 07:51
le dernier ver revisité par vous, Michel, est d'une plus parfaite musique alors j'acquiesce volontiers, et même chaleureusement
merci à vous
eh bien
voilà une poétesse
qui ne s'insurge pas
d'être "revisitée"
et qui n'en prend point ombrage
vous étes pleine de sagesse
amicalement
Michel
#7
Invité_sbersier_*
Posté 13 avril 2011 - 10:46
Un texte magnifique! Je rêverais d'avoir une plume aussi élégante!
Bravo!
Bravo!