le corps est lourd
et bondir amoureux
hum pas sûr
qu’ xa dure
qu’xa dure
(Queneau’s way)
plus de deux minutes
la dilatation cardiaque
le corps est lourd
et s’elever amoureux
mouais
pas sûr
qu’xa dure
qu’xa dure
plus de deux minutes
la lévitation diabolique
le corps est lourd
et s’elancer amoureux
ne
t
o
mbe
qu’une fois
en trente ans d’attente
a l’arrêt du bus
les pompes flapfloppantes
au milieu des flaques
et des pèlerins
du numéro douze
qu’ont peut-être jamais
songer allonger
une seconde de plus
une seconde de trop
le swing d’enfer
des cinq minutes
légendaires
de deux trois pas
sous la pluie
aussi follement
follement légers
que ceux de gene kelly
le corps est lourd
et sauter amoureux
pas sûr
qu ‘xa dure
qu’xa dure
huh?
plus de deux minutes
la propulsion maudite
moi qu’aurai tant aimé
depuis trente ans ans
jiguer une seconde de plus
une seconde
de trop
qui durerait des siècles
en esquisse d’entrechats
aussi follement
follement léger
sous la pluie
au bout des pas
de gene kelly

swinging in the rain (remake)
Débuté par GUILLAUME Alain, nov. 22 2007 03:49
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 22 novembre 2007 - 03:49
#2
Posté 22 novembre 2007 - 06:22
Serais-tu dans le puits,sans fond,de ton anachronisme?Joliment écris.Bien à toi.
#3
Posté 22 novembre 2007 - 08:54
L'évocation est superbe,
et tout le reste...
on sent bien toute la nostalgie
tout le regret,
toute la vie qui passe
et repasse
et essaie de danser encore
mais s'essouffle
et flop
mais l'évocation est vraiment superbe.
Artemisia
et tout le reste...
on sent bien toute la nostalgie
tout le regret,
toute la vie qui passe
et repasse
et essaie de danser encore
mais s'essouffle
et flop
mais l'évocation est vraiment superbe.
Artemisia