Le fond de l’air est frais
C’est un pauvre hère très, très vieux
Et tout fatigué avec toutes ses dents dehors
Une bave immonde échappe de sa bouche
Il erre de ça, de la, comme une âme en peine
Les morts lui tiennent compagnie,
Ah! Le bougre il pense souvent
A tous ses amis partis déjà
Ces miséreux comme lui, sans joies
Là le pauvre hère songe aux ténèbres
A ces anges sombres
Et sinistres de l’enfer
Oui monsieur !
Je peux vous le dire
Le fond de l’hère effraie
Et le fond de l’air
Est sans doute très frais
Paris le 31 août 2011