"Ils" ont dit
#1
Posté 24 novembre 2007 - 10:26
Que je n'étais pas chez moi,
Que chez moi,
C'était là -bas.
LÃ -bas ?
Un endroit
Que je ne connais pas.
« Ils » m'ont d'y retourner,
Repartir lÃ
Où je ne suis jamais allé.
Mais moi, je n'ai rien dit
« Ils » ont dit, mes oreilles s'en souviennent,
Que leur haine,
Que cette haine,
Je l'ai provoquée.
Provoquée ?
Je n'ai fait qu'être ce que je suis.
Mon seul délit,
Je l'avoue,
Est d'être ce que je suis,
C'est tout.
Quant à moi, je n'ai rien dit.
« Ils » ont dit, j'en ai attrapé la migraine,
De moi et des miens,
Ceux à la peau mate,
Ceux aux cheveux crépus.
Nous Crépus,
Avions le cœur telle notre peau,
Noir
Comme la nuit,
Noir
Comme tout ce qui leur nuit.
Et moi je n'ai rien dit.
Pourtant, je voulais leur dire.
Dire mes choses,
Leur dire les choses.
Mais je préfère écrire.
Je voudrais leur dire.
Qu'ils se trompent,
Qu'ils se trompent de colère.
Colère démesurée
Envers un être
dont le seul tort
Est d'exister.
Leur dire
Que je ne vais
Pas les écouter.
Que le flot de leurs paroles
A mes oreilles
Ne fera que glisser
Et finira par se noyer.
Noyé
Dans l'océan de ma pensée.
Leur dire aussi
Que si ma bouche,
Aussi dure soit-elle,
Etait terrassée,
Ma plume,
Elle,
Saura les saigner.
Me saigner
Les saigner,
Pour leur montrer,
Que sous une peau différente
Coule le même sang,
Rouge.
Rouge
Comme les yeux de la haine,
Pas ceux de Rodrigue
Pour Chimène.
Leur dire, et dire encore,
Que la couleur
N'est pas sœur
Du cœur.
CÅ“ur
Bien noir qu'est le leur,
Bien plus noir
Que celui qu'ils accusent
L'Autre,
D'avoir.
#2
Posté 24 novembre 2007 - 10:42
#3
Posté 24 novembre 2007 - 10:48
Mais si tu es vraiment celui qui sait, tu devrais savoir que ces paroles ne me touchent. Leurs mots roulent sur les rails de mon indifférence, et s'arrête à la gare de mon mépris...
Mais malheureusement, ce genre de discours fait encore des dégâts...
Pensées amicales
#4
Posté 24 novembre 2007 - 10:55
Je le sais,malheureusement cela ne va pas aller en s'améliorant je le crains.Amitiés.Merci "celui qui sait"...
Mais si tu es vraiment celui qui sait, tu devrais savoir que ces paroles ne me touchent. Leurs mots roulent sur les rails de mon indifférence, et s'arrête à la gare de mon mépris...
Mais malheureusement, ce genre de discours fait encore des dégâts...
Pensées amicales
#5
Posté 24 novembre 2007 - 10:58
Je le sais,malheureusement cela ne va pas aller en s'améliorant je le crains.Amitiés.
C'est pour cela qu'il faut "écrire".. Pour sensibiliser sur le sujet... Le dénoncer aussi
Bien à toi
#6
Posté 24 novembre 2007 - 11:02
Mais tu sais aussi que tout le monde s'en fout.Chacun voit midi à sa porte et ne se préoccupe point des autres.Ainsi va le monde dans une indifférence totale.Amitiés.C'est pour cela qu'il faut "écrire".. Pour sensibiliser sur le sujet... Le dénoncer aussi
Bien à toi
#7
Posté 24 novembre 2007 - 11:03
Mais tu sais aussi que tout le monde s'en fout.Chacun voit midi à sa porte et ne se préoccupe point des autres.Ainsi va le monde dans une indifférence totale.Amitiés.
C'est malheureux. Mais tellement vrai.....
#8
Posté 25 novembre 2007 - 10:22
#9
Posté 25 novembre 2007 - 08:42
« Ils » ont dit, je n'ai pas vraiment compris,
Que je n'étais pas chez moi,
Que chez moi,
C'était là -bas.
LÃ -bas ?
Un endroit
Que je ne connais pas.
« Ils » m'ont d'y retourner,
Repartir lÃ
Où je ne suis jamais allé.
Mais moi, je n'ai rien dit
« Ils » ont dit, mes oreilles s'en souviennent,
Que leur haine,
Que cette haine,
Je l'ai provoquée.
Provoquée ?
Je n'ai fait qu'être ce que je suis.
Mon seul délit,
Je l'avoue,
Est d'être ce que je suis,
C'est tout.
Quant à moi, je n'ai rien dit.
« Ils » ont dit, j'en ai attrapé la migraine,
De moi et des miens,
Ceux à la peau mate,
Ceux aux cheveux crépus.
Nous Crépus,
Avions le cœur telle notre peau,
Noir
Comme la nuit,
Noir
Comme tout ce qui leur nuit.
Et moi je n'ai rien dit.
Pourtant, je voulais leur dire.
Dire mes choses,
Leur dire les choses.
Mais je préfère écrire.
Je voudrais leur dire.
Qu'ils se trompent,
Qu'ils se trompent de colère.
Colère démesurée
Envers un être
dont le seul tort
Est d'exister.
Leur dire
Que je ne vais
Pas les écouter.
Que le flot de leurs paroles
A mes oreilles
Ne fera que glisser
Et finira par se noyer.
Noyé
Dans l'océan de ma pensée.
Leur dire aussi
Que si ma bouche,
Aussi dure soit-elle,
Etait terrassée,
Ma plume,
Elle,
Saura les saigner.
Me saigner
Les saigner,
Pour leur montrer,
Que sous une peau différente
Coule le même sang,
Rouge.
Rouge
Comme les yeux de la haine,
Pas ceux de Rodrigue
Pour Chimène.
Leur dire, et dire encore,
Que la couleur
N'est pas sœur
Du cœur.
CÅ“ur
Bien noir qu'est le leur,
Bien plus noir
Que celui qu'ils accusent
L'Autre,
D'avoir.
il ya bien des gens qui n'ont plus de patrie.calme-toi ,les gens qui t'aiment sont nombreux et plus fort que le MAL,PRIONS pour les refugies qui n'ont plus un "chez-moi"..solitaire
#10
Posté 26 novembre 2007 - 02:52
bibi 2007
#11
Posté 26 novembre 2007 - 04:25
Merci infiniment lamourdesmots25.
bibi 2007
Merci..? Merci pour quelle raison ?