Bonjour Daniel,
J'avoue n'avoir jamais eu le temps de lire tes écrits, j'en suis particulièrement désolé, ils sont très voraces en temps, si l'on veut te respecter et le temps je n'en ai pas trop à accorder, surtout tout de suite. Aujourd'hui je l'ai fait au moins pour celui-là, j'ai décidé que le reste pouvait m'attendre une heure. Je découvre sans flagornerie une plume riche et sensible, un travail sur la métaphore qui est particulièrement choisi et fin.
Je me suis permis, mais cela sans dédain pour le reste de ta prestation, de plébisciter ces quelques extraits que j'ai particulièrement savourés.
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Beauté nous qui sommes en-dehors
Du cadre de la photo mais assez humain.
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Comme un moine dans sa cellule ne refuse pas
Le monde mais se consacre à lui.
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Tout le monde ressemblait à un insecte
Qui se retrouve sur le dos ils n'ont pas
Su se remettre sur les pattes.
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Je me demande toujours combien
Vaut la place et combien est la distance
De l'acteur au spectateur.
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Je ne sais sincèrement pas si je retrouverai de sitôt le temps de prolonger cette lecture, mais j'affirme en l'instant que celui que je viens de vivre était de bonne facture.
Bien cordialement Tien,
Philippe.
/ et j'aime bien te lire
