
Kerzu Blessing
Débuté par Anwen, déc. 24 2014 07:49
9 réponses à ce sujet
#1
Posté 24 décembre 2014 - 07:49
Zone. Flight. Sais-tu, j'ai parfois les croisières over.
I'm missing home.
Message d'airain sur les eaux troubles :
Awel, reviens à nous !
VERSUS : BLUES
Il y avait au bastingage du givre,
j'errais Terre Neuve - mes amours bleues -
et sur les doigts rougis,
cette buée de quartz orfèvre.
La barre étreignait le silence.
ANACHRONISME : GWEL
J'ouvrai de vos abécédaires décume
et d'albatros en tamariniers,
frangipaniers, nord, les bélugas -
où sont les îles sous le vent ?
Mer, ô séant d'azur et de nuit !
Ouvrez vos bras à son front pâle
où s'évadent les aurores clémentes.
I'm missing I'm missing home.
MORDEAD !
À l'heure du gourlen, embarquons, il est temps...
(drôle de nom pour ces marins)
Si peu de temps à terre -
si peu sais-tu ?
Maître d'écluse, soufflez fort,
déjà les pluies nous emportent,
real slow. Landévennec forever more.
Légion d'embruns berce nos lèvres :
poètes, nous en avons au moins l'ivresse,
l'aventure, l'ornement dun matin d'octobre
où la brume assiégeant nos étraves,
s'élève en sublimant les caps. ENEZ
Love of mine. I'm missing home.
Et sur la troménie des flots, ar vor
ar zo bras. Blessed are you, Pilote !
(Mid. en haute-haute mer. Bonnes fêtes à tous !)
I'm missing home.
Message d'airain sur les eaux troubles :
Awel, reviens à nous !
VERSUS : BLUES
Il y avait au bastingage du givre,
j'errais Terre Neuve - mes amours bleues -
et sur les doigts rougis,
cette buée de quartz orfèvre.
La barre étreignait le silence.
ANACHRONISME : GWEL
J'ouvrai de vos abécédaires décume
et d'albatros en tamariniers,
frangipaniers, nord, les bélugas -
où sont les îles sous le vent ?
Mer, ô séant d'azur et de nuit !
Ouvrez vos bras à son front pâle
où s'évadent les aurores clémentes.
I'm missing I'm missing home.
MORDEAD !
À l'heure du gourlen, embarquons, il est temps...
(drôle de nom pour ces marins)
Si peu de temps à terre -
si peu sais-tu ?
Maître d'écluse, soufflez fort,
déjà les pluies nous emportent,
real slow. Landévennec forever more.
Légion d'embruns berce nos lèvres :
poètes, nous en avons au moins l'ivresse,
l'aventure, l'ornement dun matin d'octobre
où la brume assiégeant nos étraves,
s'élève en sublimant les caps. ENEZ
Love of mine. I'm missing home.
Et sur la troménie des flots, ar vor
ar zo bras. Blessed are you, Pilote !
(Mid. en haute-haute mer. Bonnes fêtes à tous !)
- Cyraknow, Muradieu Joseph, Escamillo Cavradossi et 4 autres aiment ceci
#2
Posté 25 décembre 2014 - 09:29
Un poème poignant, qui évoque si bien la solitude des marins.
Je trouve la deuxième strophe particulièrement belle.
Joyeux Noël à toi
Je trouve la deuxième strophe particulièrement belle.
Joyeux Noël à toi
#3
Posté 26 décembre 2014 - 05:22
depuis l'introduction vers ce tryptique au contenu toujours plus grand...
crescendo vague à l'âme, au grand Dam solitaire
son Amour est la Mer, ce poème est une Dame
quand de larmes qui, voguant, invoquant l'amertume
sais-tu sûre si ce "phare" sous les yeux ne t'embrume.....
voyage au long cours de te lire le souffle court, Anwen !
ton empreinte si claire d'évidence quand la mer d'émoi d'encre forcément....
merci.
crescendo vague à l'âme, au grand Dam solitaire
son Amour est la Mer, ce poème est une Dame
quand de larmes qui, voguant, invoquant l'amertume
sais-tu sûre si ce "phare" sous les yeux ne t'embrume.....
voyage au long cours de te lire le souffle court, Anwen !
ton empreinte si claire d'évidence quand la mer d'émoi d'encre forcément....
merci.
#4
Posté 26 décembre 2014 - 06:23
Bonjour et merci à tous !
J'aime ces trois comm, Cyraknow voyant les eaux, Iland les phares et Pigloo combinant les deux. Savez-vous, je me trouvais à terre, un peu de force, et déjà le roulis du pont me manquait, terriblement... et souvent lorsque l'œil et le sang en perdent l'horizon à ne voir que de l'eau, les îles deviennent désir incontrôlé... Heureusement, la mer et d'encre !
J'aime ces trois comm, Cyraknow voyant les eaux, Iland les phares et Pigloo combinant les deux. Savez-vous, je me trouvais à terre, un peu de force, et déjà le roulis du pont me manquait, terriblement... et souvent lorsque l'œil et le sang en perdent l'horizon à ne voir que de l'eau, les îles deviennent désir incontrôlé... Heureusement, la mer et d'encre !

#6
Posté 27 décembre 2014 - 09:40
Merci Daniel ! Unité ? Oui... trop, sans doute. J'ai une lubie un peu "cubiste" de revenir souvent sur un thème et de le décliner aux différentes forces de l'émotion, de la sensation, de la vision... un recueil, je crois, lasserait ! 
Ceci étant, vraiment, merci pour ce commentaire : j'ai écrit ce texte le 24 et il vient d'un peu loin... l'idée d'être toujours dans ma zone poétique me rassure beaucoup...

Ceci étant, vraiment, merci pour ce commentaire : j'ai écrit ce texte le 24 et il vient d'un peu loin... l'idée d'être toujours dans ma zone poétique me rassure beaucoup...
#7
Posté 31 décembre 2014 - 01:05
Superbe!
Bonne fin d'année, Mid.
#8
Posté 01 janvier 2015 - 09:41
Merci Captain !
Une très belle année à toi et pas trop de baroule.
Moi je vais essayer de survivre les trois premiers moi, hein ! Ensuite ça ira.
Une très belle année à toi et pas trop de baroule.
Moi je vais essayer de survivre les trois premiers moi, hein ! Ensuite ça ira.

#9
Posté 06 janvier 2015 - 07:32
Je vous fais un serment que j'entends le bruit des vagues en lisant ce poème... Il est sublime!
#10
Posté 12 janvier 2015 - 08:13
Merci. Votre message me touche !