Poète jusqu'au bout des âmes
On flâne sur de frêles sentiers
D'abstrait au désespoir des dames
On fléchit au sombre des voiliers
Quand à l'aube, parfum de goût sucré
La jeunesse jusqu'au bout des lèvres
Tels des cieux de toise sur l'éternité
On s'en mord, on s'en fout, on s'en crève
Et qu'importe où nous mènent les vents marins
On crache, on blesse, on sème des perles
Pour qui on aurait dansé jusqu'au petit matin
On pleure, on se triste, on se déferle
Dans l'auberge d'un cœur qu'on délaisse
Ressentir la flamme dans les draps
Acclame le temps de n'être paresse
On s'oublie sous les âcres d'acacias

L’éphémère
Débuté par Pierre Martin, janv. 03 2015 09:59
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 03 janvier 2015 - 09:59
- cocochanel, pigloo, FlorentM et 1 autre aiment ceci
#2
Posté 03 janvier 2015 - 02:42
joliment ! une belle lecture !
Poète jusqu'au bout des âmes
On flâne sur des frêles sentiers
D'abstrait au désespoir des dames
On fléchit au sombre des voiliers
:)merci.