Qui est cette chose occulte et dolente ?
Qui me trahit de façon fort insolente.
Et à tous mes projets, contraignante.
En enfant, lorsque j'ai voulu dans ma famille être aimée.
Chose saumâtre, mes parents tu les as séparés.
Et de moi faisant un enfant de parents divorcés.
Je me suis alors donné une raison.
Puis j'ai accepté l'abandon.
Le foyer disloqué et l'écroulement.
En famille recomposée, lorsque j'ai voulu exister.
Chose odieuse, mes proches tu les as éloignés.
Et dans un autre continent, tu les as expatriés.
Sous prétexte d'une nouvelle épreuve me faire subir.
J'ai accepté ta douce fatalité, et j'ai pu consentir.
Adieu l'enfance obscure et à ma jeunesse le sourire.
En adolescente, lorsque j'ai voulu vivre mon enfance.
Chose cruelle, de moi tu as fait une adulte sans expérience.
Au devoir fidèle, et préjudice à son insouciance.
Craignant ton mal, car tu es capable du pire.
J'ai approuvé devenir adulte précoce avec le sourire.
Adieu l'adolescente, il est temps en responsable d'agir.
En professionnelle, lorsque, de mon métier, j'ai voulu faire une lumière.
Chose rogue, tu as décidé de mes études et ma carrière.
Moi, je voulais être psychologue et pas financière.
Redoutant ta cruelle destruction.
J'ai donc aimé ma profession.
Et de l'amour, le prochain défit et raison.
En jeune fille, à l'âge où l'on croit à la passion,
Et, en femme, on se laisse faire la cour.
Chose traîtresse, de mon prince charmant,
Tu as fait un ignoble mâle et un vautour.
Croyant que tu ne me joueras plus de mauvais tours.
J'ai donc songé au bien-être, en belle-de-jour.
Et, en rêveuse, j'ai prétendu à un nouvel amour.
En passionnée, je t'ai défié pendant dix ans de ma vie.
Tu avais encore raison, et mon homme m'a trahie.
Je suis donc passée au libertinage, aux plaisirs et aux envies.
Et lorsque j'ai voulu être un peu libertine et à peine coquine.
Chose taquine, de moi tu as fait une croqueuse d'homme avide.
De façon anodine, j'ai tué l'amour et interdis la bonne fortune.
En affranchie, avec libertinage, je t'ai défié pendant deux ans.
Avec badinage, j'ai vu mon tort et tu avais encore raison.
Adieu la vie à deux, adieu l'aventure, c'est le temps de l'abstention
Et lorsque j'ai voulu être célibataire épanouie.
Chose horrible, de moi tu as fait une femme endurcie.
Avec tes idées morbides, mon demain a noirci.
En célibattante, je t'ai suivi encore quelque temps.
Et, comme une battante, j'ai cru avoir réussi tout le temps.
En femme libérée, j'ai meublé l'ennui de mon cocon.
J'ai choisi des amis, fais des sorties, intégrée avec autrui.
Chose étrange, dans la foule et les paillettes, il restait encore l'ennuie.
Mais je t'ai ignoré, et à l'homme de ma vie, j'ai encore rêvé.
En amoureuse, j'ai cru à cet inconnu pendant longtemps.
À cet homme étranger, qui sera mon ami mon époux et amant.
Et pour la première fois, tu m'as donné espoir et raison.
Chose occulte, tu m'as de nouveau trahie, moi le pantin.
J'ai cru que tu t'es calmée, et que tu m'offrais enfin le butin.
Mais c'était un présent piégé, car cet amour est clandestin.
Moi qui te réclamais l'homme de ma vie, un célibataire.
Chose insolite, tu me fais amoureuse d'un homme adultère.
Vois-tu ! Je te remercie et c'est volontaire.
Chose vaincue, cette fois-ci je t'ai battu.
Car, malgré toutes ces épreuves, j'en suis sortie grandie.
Et tout ce que j'ai entrepris n'est que succès inédit.
Mon amour, l'homme que tu as traité d'adultère
C'est mon "inconnu", l'homme de ma vie.
Cette histoire que tu as traitée de vacataire.
C'est mon amour que j'ai pourtant vécu.
Dans mon célibat, lorsque de femme aigrie, tu m'as dénommée.
Je me suis ouverte, retrouvée très épanouie.
Mes sorties et mes amis, que d'ennui tu as qualifié !
Se sont avéré de belles rencontres et une ouverture d'esprit.
Mon libertinage que tu as traité de luxure et de débauche.
Est une occasion, pour faire de mes conquêtes une belle broche.
Pour m'épanouir autant que femme de joies et de plaisirs.
Et le moment plus qu'opportun pour assouvir mes désirs.
Mes études que tu as dirigées et ma carrière que tu as choisies.
Je les ai réussies malgré mes souhaits cachés et non admis.
En professionnelle, j'ai réussi la plus belle fonction de ma vie.
Et, en psychologue, je suis devenue la confidente de mes amis.
Mon adolescence que tu as voulue qu'elle soit feutrée.
Je l'ai vécu en parfaite jeune fille disciplinée.
Même au détriment de mon insouciance.
J'étais ambitieuse et studieuse avec excellence.
Mon enfance que tu as effacée.
Et mes parents que tu as divorcé.
C'était une faveur et un grand service.
Car continuer à vivre à deux dans le vice.
N'aurait été pour nous tous qu'un préjudice.
Mais qui donc es-tu ? Cette chose insensible.
Es-tu donc mon destin ? Toi cette main invisible.
Mon ange gardien ou, ce démon infaillible ?
La ligne de ma vie ou, cette chose imperceptible ?
Tu es peut-être mon inconnu, le roman de ma vie