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Quand mon coeur prend la plume...


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6 réponses à ce sujet

#1 _Myosotis_

_Myosotis_

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Posté 28 novembre 2007 - 07:41

Il me faut étouffer ce cri strident en moi
Déchirant même ma poitrine par endroits,
comme celui qu'on a contre son gré enfanté.
je dois abandonner cet amour mort-né

Il a la fougue de la jument débridée;
Dans mon cœur j'ai donc dressé des barbelés
Elle ne verra le jour ni les vertes prairies
Même si mon enclos de corps y est trop petit

Tu vas disparaître, je le sais, il le faut
Dans un long soupir sans un regard, sans un mot
Il faudra du courage, pauvre écuyer
Pour oser monter la bête, la dompter

Je sais le loup affamé, qui rôde en moi,
En manque de morceaux de vie, de mes abats
Corps et sang de ma plume qui coulent ici
Voici la sainte mission de mes écrits

En manque d'encre, mes pleurs remplissent mon pot
J'étends ici sur le papier ces tristes mots
Pour que ma tête sache que mon cœur saigne
Et que ma raison mette fin à son règne

#2 aziza rahmouni

aziza rahmouni

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Posté 28 novembre 2007 - 08:03

cris sublime qui déchire le coeur ...

#3 CELUI QUI SAIT

CELUI QUI SAIT

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Posté 28 novembre 2007 - 08:17

L'étalon n'est-il point à dompter?
Que tu ne veilles le monter,
Cela promet un joli rodéo,
Que tu écris si bien en mots.

Amitiés.

#4 solitaire

solitaire

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Posté 30 novembre 2007 - 10:37

Il me faut étouffer ce cri strident en moi
Déchirant même ma poitrine par endroits,
comme celui qu'on a contre son gré enfanté.
je dois abandonner cet amour mort-né

Il a la fougue de la jument débridée;
Dans mon cœur j'ai donc dressé des barbelés
Elle ne verra le jour ni les vertes prairies
Même si mon enclos de corps y est trop petit

Tu vas disparaître, je le sais, il le faut
Dans un long soupir sans un regard, sans un mot
Il faudra du courage, pauvre écuyer
Pour oser monter la bête, la dompter

Je sais le loup affamé, qui rôde en moi,
En manque de morceaux de vie, de mes abats
Corps et sang de ma plume qui coulent ici
Voici la sainte mission de mes écrits

En manque d'encre, mes pleurs remplissent mon pot
J'étends ici sur le papier ces tristes mots
Pour que ma tête sache que mon cœur saigne
Et que ma raison mette fin à son règne

CHERES SONT LRS LARMES QUAND ELLES NOUS GUERISSENT,BONNE GUERISON..SOLITAIRE

#5 plusloin

plusloin

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Posté 30 novembre 2007 - 11:07

beaucoup de délicatesse tout au long de ce poème, je dirai que cela va créchendo jusqu'à la dernière strophe : l'apothéose

En manque d'encre, mes pleurs remplissent mon pot
J'étends ici sur le papier ces tristes mots
Pour que ma tête sache que mon cœur saigne
Et que ma raison mette fin à son règne


La tête sent bien notre coeur en berne, par ces larmes versées
ou retenues, elles n'en demeurent pas moins si précieuses.
faut-il se raisonner, en amour?

Amitié, au plaisir
Eric

#6 _Myosotis_

_Myosotis_

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Posté 06 décembre 2007 - 06:22

Merci pour vos commentaires, ravi de voir qu'il ait pu plaire à certains, pour ma part il me tient à coeur de part la realative rapidité avec laquelle je l'ait écrit (en 15 min au réveil en allant en cours moi qui ait souvent besoin de plusieurs jours (pas entiers rassurez vous)) d'où peut être ce modeste sentiment d'unité et de délicatesse. Encore que est ce qu'il m'appartient vraiment .....

#7 plusloin

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Posté 06 décembre 2007 - 08:21

les premiers poèmes (du mois d'octobre) que j'ai écrit n'ont guère pris plus de temps que le tiens, parfois, il me suffisait d'un mot et hop la plume glissait, en plissant les yeux je vivais l'histoire que je racontais, j'écrivais plus lentement que mes pensées et paroles car je parlais à voix haute aussi, ce qui fait que je perdais du texte en route. Je n'ai pas tout rapporté sur le site. A la fin d'un écrit je me retrouvais exténué, et avais besoin de me restaurer. Maintenant il m'arrive encore à quelques occasions que je qualifie de magiques d'écrire en vivant l'histoire.