11 réponses à ce sujet

[Ariel]

- Werden -


Je murmurais une ville basse,
Entre les pavés filait la ritournelle

Et de l’autre repartir,
chacun pour et face à soi dans l’image,
le tourbillon d’une glace sans teinte, lavabo blanc
au fond du verre vide. La vie ?

Mais c’était bien loin des palais
Où les merveilles vont par les caniveaux
Entre l’ombre et la nuit, entre la nuit et l’ombre

L’un m’a dit,
Celui-là aurait vu,
Et d’autres encore m’ont parlé de
…passant devant l’escalier du Werden
Un homme habillé de noir.
Debout sur la plus haute marche.

…

Les chiens ne remarquent pas sa présence,
et personne ne l’approche, que des marins ivres qui repartent en pleurant.

- Ni chair ni humeur entre ses os.
- A l’intérieur c’est un courant d’air froid qui marche sur l’après des orages,
et c’est vide comme le regard du cyclone, - il cherche ses mots -
... aspirant les yeux …

…

Il m’a semblé te reconnaître dans la jointure du rêve,
Croiser ce gris qui te va si bien retomber à l’article des chevilles

La brume allongée sur la gloriette,
Je marchais par les allées du parc entre deux inéluctables rails de centenaires
Vers une silhouette, vague, lointaine peut-être,
Mais aussi sûre et irréparable qu’une existence.

And slow snakes swirling away from the memory
Into a deep deep deep
And frozen sleep.

Awake.

[Inti]

Splendide retour...

Et l'initiative de faire revivre le petit salon...

Merci !

En guise de réponse :


Awake.

Shake dreams from your hair
My pretty child, my sweet one.
Choose the day and choose the sign of your day
The day's divinity
First thing you see.
A vast radiant beach in a cool jeweled moon
Couples naked race down by it's quiet side
And we laugh like soft, mad children
Smug in the wooly cotton brains of infancy
The music and voices are all around us.
Choose they croon the Ancient Ones
The time has come again
Choose now, they croon
Beneath the moon
Beside an ancient lake
Enter again the sweet forest
Enter the hot dream
Come with us
Everything is broken up and dances.

(JM)

[Ariel]

Some ar Born to sweet Delight,
Some are born to Endless Night.

(WB)

Mais je rougis du voisinage ...

[GUILLAUME Alain]

- Werden -
Je murmurais une ville basse,
Entre les pavés filait la ritournelle

Et de l’autre repartir,
chacun pour et face à soi dans l’image,
le tourbillon d’une glace sans teinte, lavabo blanc
au fond du verre vide. La vie ?

Mais c’était bien loin des palais
Où les merveilles vont par les caniveaux
Entre l’ombre et la nuit, entre la nuit et l’ombre

L’un m’a dit,
Celui-là aurait vu,
Et d’autres encore m’ont parlé de
…passant devant l’escalier du Werden
Un homme habillé de noir.
Debout sur la plus haute marche.

…

Les chiens ne remarquent pas sa présence,
et personne ne l’approche, que des marins ivres qui repartent en pleurant.

- Ni chair ni humeur entre ses os.
- A l’intérieur c’est un courant d’air froid qui marche sur l’après des orages,
et c’est vide comme le regard du cyclone, - il cherche ses mots -
... aspirant les yeux …

…

Il m’a semblé te reconnaître dans la jointure du rêve,
Croiser ce gris qui te va si bien retomber à l’article des chevilles

La brume allongée sur la gloriette,
Je marchais par les allées du parc entre deux inéluctables rails de centenaires
Vers une silhouette, vague, lointaine peut-être,
Mais aussi sûre et irréparable qu’une existence.

And slow snakes swirling away from the memory
Into a deep deep deep
And frozen sleep.

Awake.

la jointure du rêve...
entre autres
belle ecriture
pour un surrealisme tout a fait a ma portée

[F?lice]

J'ai eu du mal à m'impliquer de suite... mais au final, je crois que j'ai passé un très bon moment avec ce texte.

J'ai aimé... oui, la jointure du rêve, j'ai aimé l'usage de l'anglais, j'ai aimé... prends-le comme c'est (c'est-à-dire comme un compliment) mais j'ai aimé l'absence de violence du texte. Ca m'a fait du bien.

Félice.

[alzeno]

C'est qu'Ariel laisse peu d'aspérité. Parfois ça fait du bien, parfois

[Ariel]

'lut toi ...

- qu'est-ce que j'te sers ?
Interessant ça ... le surréalisme.

J'avais visé l'expressionnisme,
mais j'ai toujours eu du mal à reconnaître les marques de voitures,
elles se ressemblent toutes !
(sauf les Jag, elles parfaitement reconnaissables)

Je crois comprendre cette impression.
Aller au bout d'un texte, en ayant eu du mal à s'y impliquer.
Là est sûrement le compliment auquel je suis le plus sensible.
Violence ...
Mais peut-être parles-tu de brutalité, de coups portés.
Je n'ai jamais -je crois - su écrire la brutalité, sans m'empêcher d'y mettre de la douceur.
J'écris trop lentement.
Quelqu'un m'a fait dire un jour que j'avais une écriture sédimentaire, et je le crois.
Mais il y a une violence lente (pas sournoise, lente), qui tient de l'orogénèse.
Une plicature à laquelle aucune strate ne résiste.
Cette violence-là, je la revendique. J'en ai besoin, elle me secoue.
Elle me fait du mal. Et du bien.

Bref .......

L'aspérité ?
- C'est l'érosion, sûr.

[YaTakKuŞu]

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[ecne]

ici

[Artemisia]

Magnifique

Artemisia

[Ariel]

Toi et mon ventre détaché

est un très bel enfant rendu à lui-même.

- J'insiste