A penser comme on croît, on en tombe de surcroît
Sur la mer des délires, le naufrage est le pire
Sol mouvant du désordre creuse la tombe du contrordre
Exécutant l’abjecte souvenir de l’insecte
Sous la terre ingénue se faufile l’ange déchu
Non croyant comme la peste, se noyant dans les restes
Tragédie bienheureuse qui emporte l’âme haineuse
Loin de nous sous l’ombrage d’un prélude en partage
A pouvoir comme on veut, on en crève des aveux
Comme le temps d’un effort sous la cime de nos corps
Arrachons la quiétude aux abords des rancunes
Démêlons la souffrance dissipée par errance
Sous les cieux silencieux se dessinent tous les jeux
L’amour triste en visite frappe la porte de mon gîte
L’embolie végétale embellie mes entrailles
De cet air affublé de dix milles pensées
OMBRAGE
Débuté par dawat, déc. 03 2007 03:07
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