Au diamant noir, au mâchefer
sur le chemin d'une folie,
de peu
cet écrin luit.
Le saule pleure
ses berges mortes,
le fleuve tarit sa belle eau
sur la jonchée des retenues
qui recouvre les sables
aux paillettes d'audace.
Cueillez-en les pépites
comme on plante le riz..
Ne cherchez pas l'orgueil
sur l'échine courbée
et la face des humbles.
Leur miroir est humide
et leur courage intact.
Terre nourricière.
Es-tu poésie ?...