S’asseoir à l’ombre fraîche d’une épave
Puis succomber au sommeil qui m’empare
Caressée par cette torpeur suave
Aux sons de quelques accords de guitare
Comme on écoute le roulis des pierres
Malmenées par des vagues fatiguées
Le soleil tombe à présent sur la mer
Pour épargner ainsi nos peaux brûlées
Si là-bas s’envolent les hirondelles
La chaleur embrassante s’atténue
Et la rougeur éclatante du ciel
Saluent le pêcheur rêveur et pieds nus