Seul face à moi-même, le passé devient présent
D’une envoûtante présence omnisciente
Souvenirs, plaisirs, bonheur d’adolescent
Chauffe mon cœur, froid de mes pensées vieillissantes
Le plaisir de pouvoir de nouveau écrire
Larme de ce temps passé à mourir
Enterré dans le noir d’une obscurité envahissante
Ou la vie avait laissé place à des affaires oppressantes
Tout se bouscule dans ma créativité
Je veux clamer mon amour, mes amitiés
Je veux hurler pour celle que je veux aimer
Je veux pleurer pour ceux de mon âme dévastée
Un texte lu qui peut être apprécié
Devient une joie non dissimulée
Un plaisir bien plus grand que mes succès
Dans le monde des hommes occupés
Je ne veux plus de ce contexte inhibiteur
Où chacune de mes prestations fait peur
Sur cette terre ou l’argent à son odeur
Et les mots n’ont plus aucunes saveurs
Même si je pêche de ne savoir mettre en forme
Les idées assassinent que je réforme
Je reste passionné des mots que je transforme
A mesure de mes idées gaies ou mornes
Plaisirs des vers sans queues ni têtes
Reliés ensembles par différent pense bêtes
Et l’unique volonté d’amener mon lecteur
Dans le monde de la vie ou de l’horreur
De farce, jeu d’esprit, rimes et compromis
Les définitions se bousculent en mon paradis
Fait de vos yeux de plus en plus ébahis
De constater que je puisse aimer la poésie.

Ecrire encore et toujours
Débuté par F2M, déc. 05 2007 08:26
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