Le temps passe si vite
Sans attendre de personne
Qui le freine au stop
Tout droit, sa destinée seule compte
Le temps passe si vite
En sifflant de ses airs moqueurs
Et il finira lui aussi
Au final avec nous
Le temps passe si vite
Croyant bien fuir son heure
Au-delà de ceux déjà pressés
Que voilà les fosses communes le rattrapant
Le temps passe si vite
Qu’il m’a volé ma jeunesse
Pourtant épargné des balles
Au son des guerres inutiles
Le temps passe si vite
Qu’il m’a volé aussi cet amour impossible
Quant le dos tourné
Il lui fila de malsain baiser chaud
Le temps passe si vite
Que l’idée de paraitre poète
M’est apparu une fois tard
Bien avant ce poème
Le temps passe si vite
Qu’il me reste maintenant ces larmes
A déverser quant pourquoi
Ne l’ais-je pas compris bien avant