Son regard vous éteint, on dirait qu'elle quête
Un soupçon de rappel, passagère et dolente.
Quelques mots radotés aux minutes trop lentes,
Dans le vague, elle oublie qu'un silence la guette.
Immobile, elle est là, mais l'attente l'emporte
Et les noeuds se délient sous le drap de saison.
Une absence de plus, un fantôme l'escorte
Où le temps même d'être a perdu sa raison,
Et la forme a prostré du désir, le beau geste
Qu'une mine de plomb lentement décompose.
Familière cette ombre, est étrange qui reste
Refusant cet instant quand la mort se propose.

The end...
#1
Posté 08 décembre 2007 - 01:57
#2
Posté 08 décembre 2007 - 09:50
Un chagrin qui nous accompagne en tout cas.
Bien à toi,
La passagère.
#3
Posté 08 décembre 2007 - 01:42
Pas forcément une fin... peut-être simplement un retrait...
Un chagrin qui nous accompagne en tout cas.
Bien à toi,
La passagère.
Juste une fin,
quand la fin est juste.
Il me reste ce bonheur d'avoir connu...
Amitiés.
#4
Posté 12 décembre 2007 - 11:38
Son regard vous éteint, on dirait qu'elle quête
Un soupçon de mémoire, passagère et gisante.
Quelques mots radotés aux minutes trop lentes
Dans le vague, elle oublie qu'un silence la guette.
Immobile, elle est là , mais l'attente l'emporte
Et les noeuds se délient sous les draps de coton.
Une absence de plus, un fantôme l'escorte
Où le temps même d'être a perdu sa raison,
Et la forme a prostré du désir, le beau geste
Qu'une mine de plomb lentement décompose.
Familière cette ombre, bien étrange qui reste
Refusant cet instant quand la mort se propose.
Dis, Grand-mère...
...
Elégant velouté de toscin...
Talentueux Belvis. Bien à toi.
...
#5
Posté 13 décembre 2007 - 12:29
et la dernière ligne, parce que figurative,
même si je comprends très bien en quoi, personnelle ou pas,
cette apostrophe peut apporter à une volonté de désigner.
Il en reste une scène un peu plus abstraite, sans âge,
sans ride. Le ton, le rythme sont en cohérence avec l'image. Justes. Presqu'élégants,
même si cette élégance peut paraître hors-sujet.
Je ne sais pas souvent trouver de plaisir à lire de la poésie rimée, alors je ne le boude pas quand il se présente.