Je voyage sur une côte blanchie de chaux,
et je cueille des embruns de temps pour toi.
La marée haute déferle dans le bras de mer,
et renonce le craquement frais d'hiver de demain.
En tant que les vagues s'éloignent, je te prends
par les sentiments et je te demande
quels moments tu choisis.
Une sterne arctique avance,
le saule pleureur lui a pardonnée
sa larme simple.
Ce sable qui reste est maintenant propre.
Le jour révèle une barre dans le canal,
les chardons à plume poussent sur le cap,
Je me demande ce qui se trouve au delà d'eux.