Le bal est gratuit, par la porte entre-ouverte,
La musique ma foi se jouerait pour de vrai.
Les canards ont aussi une voix au chapître.
Et sur un grand pied, chante-le, oh ! Ma Berthe !
" Allez...venez milord, l'amour refait le pître
Et reserve sa table au milieu des fauchés ".
Le fausset beuglera " Parapluies et sacrum ",
Et la main dans le sac, prisant le réticule,
La rombière repoudre les lumières trop crues.
Que de larmes d'aloi, blanches et ridicules
Font briller ses bijoux. Ma pauvre Begomme !
Mais sous ses bajoues, il est un sang qui bat...
Ma braguette serait-elle descendue ?
Autant pour moi, le coeur n'y est pas.

Le bal des rombières...
#1
Posté 08 décembre 2007 - 03:20
#2
Posté 10 décembre 2007 - 12:09
Le bal est gratuit, la porte entre-ouverte,
La musique ma foi se jouerait pour de vrai.
Les canards ont aussi une voix au chapître.
Allez...venez milord, l'amour fait le pître
Et reserve sa table au milieu des fauchés.
J'aimerai tes grands pieds, oh, ma Berthe !
Le fausset chantera " Parapluies et sacrum ",
Et du cuir de croco, elles prisent le réticule,
Ces rombières qui repoudrent les lumières trop crues.
Des larmes d'aloi, blanches et ridicules
Feront briller leurs bijoux. Ma pauvre Begomme !
Mais sous leurs bajoues, il est un sang qui bat...
Ma braguette serait-elle descendue ?
Autant pour moi, le coeur n'y est pas.
Hihihi... hyper !
Jaguar.
#3
Posté 10 décembre 2007 - 11:50
"Le coeur n'y est pas"
...
La cuisse, à ce tableau, ne faisait pourtant pas défaut...
Quel bel ouvrage !
Bien à toi, Belvis.
...
#4
Posté 10 décembre 2007 - 12:29
J'y ai vu de la lumière,
et le temps d'une photo sans flash,
j'ai battu en retraite...