Le sommeil arrive souvent brutalement
Il faut entendre avant le grand plongeon
Comme un air de flûte.
Le marchand de sable a endormi toute une classe,
Avec son instrument, les voilÃ
Têtes baissés et foutrement mal installés.
Moi j’avais toujours la tête haute,
Je dis : ‘Ca ne marche pas’.
Le marchand me lance sa flûte en souriant
Et voilà qu’en sursaut je me réveille, tremblant.
Pendant un temps la piéce fût comme un cauchemard,
Mais je me suis promis de ne rien oublier,
Et assez vite, je me suis endormis,
Éteignant les lumières inquiétantes de la nuit.

Le sommeil
Débuté par Abbé Faria, déc. 09 2007 03:57
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 09 décembre 2007 - 03:57
#2
Posté 09 décembre 2007 - 11:53
Le sommeil arrive souvent brutalement
Il faut entendre avant le grand plongeon
Comme un air de flûte.
Le marchand de sable a endormi toute une classe,
Avec son instrument, les voilÃ
Têtes baissés et foutrement mal installés.
Moi j’avais toujours la tête haute,
Je dis : ‘Ca ne marche pas’.
Le marchand me lance sa flûte en souriant
Et voilà qu’en sursaut je me réveille, tremblant.
Pendant un temps la piéce fût comme un cauchemard,
Mais je me suis promis de ne rien oublier,
Et assez vite, je me suis endormis,
Éteignant les lumières inquiétantes de la nuit.
... des lumières très pimentées, qui attirent l'oeil. Le mien en tout cas.
Il me parle immédiatement, ce texte. Avec ses objets et ses personnages assez larges pour que le lecteur y glisse un peu de lui-même. Il est fin, voire délicat. La dernière strophe est hyper digne et offre une forme d'enseignement sur les vertus de la mémoire, semble-t-il.
Jaguar.
#3
Posté 11 décembre 2007 - 06:05
Je vous remercie de votre lecture.
Cet air de flûte terrifiant,
J'espère m'en apercevoir encore.
Cet air de flûte terrifiant,
J'espère m'en apercevoir encore.