Je ne fais que passer c'est pour Aure, mais profitez-en !
Chorégraphie de la poésie
Charmer de mots l’oreille accepter ce devoir
Choisir un long couloir où trouver la merveille.
Coupable du miroir de la flamme vermeille
Comme la chaude treille apporte un vin d’espoir.
Coudre une jeune abeille enfonçant le point noir,
Chaque peur dans le soir, fleur de mal qui s’éveille.
Calme sur son trottoir le ver fin s’ensoleille
Chavirant la corbeille aux ardeurs du pressoir.
Calice de souris me voici tendre prince.
Caviar trop assis sur l’horloge qui grince
Charge le nouveau-né sur un sobre éthéré.
Cocon d’un lin précis ce berce monotone
Canoteur très zélé en vos cieux transporté.
Choyez moi ce soucis ; là, rien ne se pardonne.
Culte d’humilité m’exhorte de stopper.
Coulez torrents rubis rien ne doit vous distraire
Clamer vos alibis doit à jamais nous plaire.
P-A